Portes ouvertes

Deux éleveurs pour un élevage mixte

Un élevage mixte. C’est la spécificité du Gaec des peupliers*. Les deux éleveurs, Alain David et Antoine Charrier se sont associés en  juillet 2001. Sur 100 hecatres, ils élèvent 45 prim’holsteins et font 45 vêlages en  charolaises. “Avant, nous élevions chacun des vaches laitières et nous nous aidions pour la traite le dimanche.” Atelier laitierLe Gaec a une référence laitière de 420 000 l. Auparavant, les objectifs génétiques de l’élevage étaient le lait et le gabarit. “Nous avions négligé les taux”, souligne Alain David. C’est pour cela que nous travaillons dessus depuis. “Cela nous pénalisait pour la vente du lait. À cause de l’environnement, “les vaches avaient souvent des problèmes de mammites”. Pour résoudre le problème, les éleveurs procèdent à un nettoyage journalier du bâtiment. Atelier viandeLe Gaec vend à la fois des animaux pour la viande mais aussi une partie pour la reproduction. “Antoine fait de la génétique sur son troupeau depuis  85. Ce qui nous garantit un niveau génétique assez élevé.” La preuve en est, les éleveurs vendent même des taureaux en station.

H.R.

* Le Gaec a ouvert ses portes  à des étudiants en formation agricole au cours de la Quinzaine du conseil en élevage.Innovation

Des outils pour piloter le troupeau

Thomas Gillet, conseiller à Élevage conseil Loire Anjou, a présenté des innovations aidant à la gestion de son troupeau. Comme San phone. Un bolus, inséré dans la panse de l’animal, mesure sa température. Une base installée dans la stabulation récolte et transmet les informations sous forme graphique à l’éleveur.“Cela permet de surveiller la santé de l’animal et de détecter des troubles sanitaires plus tôt et donc les traiter de manière plus précoce”, explique le conseiller. L’outil sera commercialisé courant 2013. Autre nouveauté présentée : Osmos pilotage. Le logiciel est réservé aux élevages laitiers ou mixtes. Il est disponible sur internet, sur tablette, sur smartphone et permet de mieux piloter son troupeau. “Il est complémentaire de l’outil d’identification Synel.” L’éleveur peut consulter le logiciel sans accès internet. Il aide l’éleveur à la décision. “Par exemple, lorsqu’un éleveur donne des antibiotiques à une vache laitière, il rentre les données dans le logiciel. Celui-ci enregistre les données et en fonction du médicament, donne la date où l’animal pourra à nouveau aller à la traite.” Cet outil est commercialisé depuis le début de l’hiver et coûte 15 € par mois.