Aller au contenu principal

Domaine FL à Rochefort-sur-Loire : le vin, et tout ce qu’il y a autour

Le Domaine FL, à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), cultive la vigne, élabore des vins bio et pratique l’œnotourisme, dans un site spécialement pensé pour recevoir le public.

Le bâtiment du Domaine FL, terminé en 2012, regroupe notamment  le chai, la cave de pressoir, la cuverie, la cave, un hall de dégustation, des salles de réception, ainsi qu’un jardin situé à l’étage, entre les deux ailes.
Le bâtiment du Domaine FL, terminé en 2012, regroupe notamment le chai, la cave de pressoir, la cuverie, la cave, un hall de dégustation, des salles de réception, ainsi qu’un jardin situé à l’étage, entre les deux ailes.
© AA

Bâtiment élégant et imposant qui se dresse sur la route de Beaulieu-sur-Layon, le Domaine FL est situé à Rochefort-sur-Loire. Julien Fournier gère, avec une équipe de 12 salariés à temps plein, ce domaine consacré à la fois à la production de vin, à l’œnotourisme et à l’organisation d’événements. à l’origine de ce projet, il y a d’abord une histoire familiale : « mon père, d’origine picarde et vivant à Angers, a toujours été passionné par le vin », explique d’emblée Julien Fournier. Son père, Philip Fournier, PDG d’Afone, entreprise angevine évoluant dans le domaine des télécommunications, a acquis deux domaines viticoles, en 2006 et 2007. Il les a regroupés sous le nom de FL, patronymes de ses parents (Fournier-Longchamps).
La famille dispose aujourd’hui d’un parcellaire de 60 hectares situé de part et d’autre de la Loire, sur trois communes : Rochefort-sur-Loire (20 ha), Saint-Lambert-du-Lattay (20 ha) et Savennières (20 ha). Des surfaces qui comprennent des appellations prestigieuses, comme le Quarts de chaumes, seul Grand cru du Val de Loire, ou le Savennières, tous deux implantés en cépage chenin. « Nous avons à ce jour 36 hectares en production », détaille Julien Fournier.


Un domaine converti à l’agriculture biologique
Le domaine a été converti en bio « par conviction » et a pu proposer toute une gamme de vins bio dès 2009. Deux appellations sont, elles, travaillées en biodynamie, le
Savennières Roche aux Moines et le Quarts de chaumes.
Depuis une dizaine d’années, Julien Fournier a pu mesurer l’évolution de la clientèle vis-à-vis du bio. « Dans les débuts, je faisais 37 salons par an en France. Peu de gens venaient goûter les vins. Ce n’est que quand j’ai décidé d’enlever le logo AB que les clients sont arrivés. J’ai laissé “parler le produit” et cela s’est beaucoup mieux passé ! L’image du bio n’était pas qualitative, le bio était perçu comme un argument commercial ». Depuis, il a pu mettre en avant sa labellisation en bio. Le professionnel participe notamment au Salon La Levée de la Loire, consacré aux vins bio et biodynamiques et qui se tient lors du Salon des vins de Loire, à Angers.


L’œnotourisme, partie intégrante du projet
Le Domaine produit 120 000 bouteilles par an, écoulées pour 40 % d’entre elles sur le marché traditionnel (restaurants, hôtels, bars à vins, caves...) et 40 % à l’export.  « Nos plus gros marchés sont les pays nordiques, détaille Julien Fournier. Très souvent, ce sont les habitudes alimentaires des pays qui amènent à choisir tel ou tel vin. Les poissons consommés dans les pays nordiques se marient très bien avec le Savennières ! ».
20 % des vins sont vendus en direct, via l’œnotourisme. Lorsque le bâtiment a été érigé, en 2012, « l’accueil a été pensé en amont, souligne Julien Fournier. Il m’est apparu très important de faire de l’œnotourisme, pour accompagner la dégustation par de l’explication sur l’environnement du vignoble et du vin ». Le domaine a sa responsable œnotourisme attitrée, il est ouvert du mardi au samedi soir. Deux marchés de Noël sont organisés avec des artisans créateurs (cette année, les 30 novembre et 1er décembre). Sont aussi proposées toute une panoplie d’activités, comme par exemple des escape games, des ateliers cuisine, ou encore des balades en gyropode dans les vignes... L’an dernier, le domaine a reçu des visiteurs de 17 nationalités différentes. L’acteur américain Bill Murray a même franchi ses portes au printemps.
Prochaine étape de développement, l’ouverture au printemps prochain, au sein du domaine, d’un restaurant extérieur où il sera possible de prendre un brunch, d’avril à septembre.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois