Dominique Gillier, nouveau président d’Accompagnement Stratégie Maine-et-Loire
Élu la semaine dernière à la présidence de l’AGC* du Maine-et-Loire, l’éleveur laitier de Longué- Jumelles succède à l’éleveur de lapins Jean-Louis Chevalier.
Élu la semaine dernière à la présidence de l’AGC* du Maine-et-Loire, l’éleveur laitier de Longué- Jumelles succède à l’éleveur de lapins Jean-Louis Chevalier.

L’association rebaptisée l’année dernière Accompagnement Stratégie Maine-et-Loire (anciennement AS49) compte un portefeuille de 2500 dossiers sur les 8 agences réparties sur le département. Une centaine de collaborateurs accompagne historiquement les agriculteurs dans les domaines du conseil, gestion et comptabilité de leur entreprise, mais aussi depuis 2010, les artisans, commerçants et professions libérales depuis l’ouverture de l’AGC aux bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Une stratégie qui permet aujourd’hui de développer l’activité malgré la diminution continue du nombre d’agriculteurs.
« Il est aussi vrai que de plus en plus d’agriculteurs présentent des dossiers BIC, à travers notamment les installations de production d’énergie » souligne Dominique Gillier. Pour le nouveau président, le rôle de l’AGC est « avant tout d’être à l’écoute de nos adhérents pour répondre à leurs besoins, qui ne sont pas uniformes ». De l’approche investissement à la trésorerie, de la paie à la Pac en passant par le conseil social retraite, les besoins en conseil se développent. L’accompagnement conseils à la Transmission et l’Installation de Jeunes Agriculteurs (trices) est également un enjeu déterminant pour le renouvellement des générations qui est partagé par les équipes d’Accompagnement Stratégie Maine et Loire . « Notre challenge, c’est sans cesse d’adapter nos moyens et compétences, matériels et humains, aux besoins de nos adhérents qui évoluent » poursuit-il. Pour cela, le nouveau conseil d’administration va être amené à réfléchir dans les prochaines semaines sur à un plan stratégique 2025-2030.
La facture électronique en 2024
Parmi les échéances qui risquent de bouleverser à courts termes la profession, l’arrivée de la facture électronique est « un gros challenge ». A partir du 1er juillet 2024, toutes les entreprises assujetties à la TVA (dont les entreprises agricoles) devront être en capacité de recevoir les factures par voie électronique, via une plateforme, les grandes entreprises étant dans l’obligation d’émettre les factures selon cette voie. Pour les TPE, l’émission des factures électroniques ne sera rendue obligatoire que 2 ans plus tard, au 1er juillet 2026.
Pour cette mini révolution, Accompagnement Stratégie Maine-et-Loire s’appuie sur un GIE, Entr’AS, qui regroupe 8 autres AGC régionales, et sur le réseau de la Fédération Nationale Accompagnement Stratégique afin de mutualiser et développer des ressources humaines, techniques et informatiques. « Tout ça est sur les rails, et je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement mon prédécesseur Jean-Louis Chevalier pour le gros travail qui a été réalisé jusqu’ici » ajoute Dominique Gillier, qui souhaite que ce passage se fasse « dans les meilleures conditions possibles pour nos adhérents comme pour nos collaborateurs ». Selon lui, ce nouveau système, issu à la base d’une obligation réglementaire, est même « une opportunité pour nous faire progresser » en passant peut-être moins de temps à classer ses factures et plus à regarder les chiffres !
ARNAUD FRUCHET
*Association de gestion et de comptabilité