Aller au contenu principal

Du bon sens dans ses parcelles

Depuis un an, une démarche collective d’échanges parcellaires a vu le jour sur la commune de Montrevault-sur-èvre, intéressant à ce jour une quinzaine d’agriculteurs, pour un total de 85 ha.

Cette parcelle de 6 ha va rejoindre le Gaec de la Pouplinière à l’automne et sera destinée au pâturage. L’échange aura fait intervenir 4 agriculteurs, l’actuel propriétaire devant faire 15 km pour y accéder.
Cette parcelle de 6 ha va rejoindre le Gaec de la Pouplinière à l’automne et sera destinée au pâturage. L’échange aura fait intervenir 4 agriculteurs, l’actuel propriétaire devant faire 15 km pour y accéder.
© AA

"N’étant pas maîtres des prix, nous avons dû réfléchir sur les leviers que nous pouvions actionner afin de réduire le temps de travail, notamment lorsqu’il n’apporte pas directement une valeur ajoutée, comme tous les temps liés au transport, qui sont aussi facteurs de coûts ». L’idée d’un échange collectif de parcelles a été proposée en mars 2017 aux élus de la commune de Montrevault, qui ont donné leur soutien.

« Le process est uniquement engagé à l’échelle de St-Rémy pour l’instant, car un périmètre plus large aurait pu être compliqué à gérer pour commencer. Notre but est que cela s’étende et donc de montrer des exemples qui ont fonctionné », complète Jean-Pierre Emeriau, éleveur laitier installé sur la commune de St-Rémy-en-Mauges et président du CRDA des Mauges. A ce jour, 15 agriculteurs sont engagés, pour des échanges de parcelles totalisant une surface de 85 ha.

Emmanuel Garreau, chargé de mission en aménagement du territoire au sein de la Chambre d’agriculture, explique que « les objectifs d’un échange sont soit de rapprocher des parcelles du siège de l’exploitation, ce qui facilite les conditions de travail et augmente la surface de pâturage, soit de modifier la forme de certaines parcelles pour les rendre irrigables ou faciliter les manœuvres ». Pour l’agriculteur, cela permet de « redonner de l’ergonomie à une ferme pour qu’elle soit plus opérationnelle, tout en rationnalisant le travail ».

« Nous avons demandé à la commune de Montrevault si elle pouvait aussi soutenir financièrement le projet », explique l’agriculteur. En effet, il faut compter un coût administratif d’environ
300 €/ha, frais de notaire inclus. Mais dans notre cas, un financement complémentaire, notamment de l’Ademe, a permis de réduire ce coût à 100 €/ha. Pour Emmanuel Garreau, ce coût ne doit pas être un obstacle : « en moins de deux ans, et en comptant large, on voit un retour sur l’investissement ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois