Eau en élevage : quel type de prélèvement pour quelle utilisation ?
Les utilisations de l’eau en élevage sont nombreuses et varient selon les sources d’approvisionnement et leur qualité. Comment s’y retrouver et concevoir un système opérationnel ?
Une laitière boit 50 à plus de 100 L d’eau/jour. Pour un troupeau de 70 vaches, les besoins s’élèvent en moyenne à 5 m3/j. Pour l’entretien et le lavage du matériel, le calcul est simple : sachant qu’1 L de lait produit demande au niveau du bloc traite 1 L d’eau, un cheptel à 28 L de lait/vache/j pour 70 vaches requiert quotidiennement 2 m3 d’eau. à l’année, ce sont minimum 2 500 m3 nécessaires à un tel cheptel. Il reste encore les consommations d’eau pour l’entretien des quais de traite et du parc d’attente, le lavage du gros matériel, l’irrigation et l’application des produits phytos... Les usages de l’eau sont nombreux et requièrent des niveaux de qualité différents selon que l’on utilise l’eau pour l’abreuvement ou le nettoyage du bloc traite. Eaux de surfaces des étangs, mares et rivières, eaux des puits et forages, eaux de gouttière et celles de récupération de lavage… Les sources d’approvisionnement varient. Si les quantités d’eau personnelle que prélèvent les agriculteurs sont très difficilement estimables, l’agriculture dans le Maine-et-Loire consomme annuellement 45 millions de m3 d’eau potable, dont 42 % proviennent du sous-sol. Alors que la qualité de l’eau varie d’un type de prélèvement à l’autre, autant dire que la conception de son système d’approvisionnement en eau n’est pas simple. Quelle origine de l’eau ? Quelle utilité en faire selon sa provenance et quelles normes à respecter ? Faut-il traiter l’eau prélevée ? Zoom sur les élevages sur le département.
Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 29 juillet 2016.