Elioreso, une identité au service de l’emploi agricole
Les groupements d’employeurs Geiq Pays-de-la-Loire, Ged 49 et le Service de remplacement 49 ont tenu leur AG mardi 25 juin à Saint-Georges-sur-Loire. à cette occasion, ils ont dévoilé leur nouvelle marque commune.
Elioreso, la culture de l’emploi. Désormais, c’est sous cette bannière que les structures formant la Fédération départementale des groupements d’employeurs agricoles (FDGEA) vont communiquer ensemble. Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq) des Pays-de-la-Loire, groupement d’employeurs départemental (Ged 49), service de remplacement (SR 49) : « on a pensé qu’il était nécessaire d’améliorer la lisibilité de nos prestations », résume Benoît Aupècle, directeur de la FDGEA, lors de l’AG commune qui s’est déroulée mardi 25 juin à Saint-Georges-sur-Loire.
D’ici à la fin de l’année, les agriculteurs et les candidats à l’embauche pourront donc s’adresser à un service de recrutement unique. Composé d’une vingtaine de permanences dans les communes de Maine-et-Loire, « et d’un accueil regroupé au rez-de-chaussée de la Maison de l’agriculture à Angers - avec l’Anefa 49 », complète Bénédicte Lebouc, présidente du SR. « L’identité commune permet d’accroître la visibilité de la démarche que nous avons engagée depuis plusieurs années : aller vers un seul interlocuteur pour toutes les questions d’emploi partagé sur le territoire », prolonge Guy Caillault, président du Ged 49.
Juridiquement, les organisations distinctes SR/Ged/Geiq vont toutefois perdurer, jusqu’à la concrétisation du rapprochement au niveau national entre les 3 entités.« SR France y travaille, mais ça avance doucement », admet Jeannick Cantin, président du Geiq Pays-de-la-Loire.
En clôture de l’AG, d’autres chantiers en cours et à venir ont été évoqués. Au second semestre 2019, « nous allons mettre en place la prestation “Vis ma vie”, qui permet à un stagiaire en formation agricole de passer une semaine avec un agent de remplacement, pour voir tout l’intérêt de son activité », relate Bénédicte Lebouc. Par ailleurs, en cette période estivale chargée, une garantie de réponse positive a d’ores-et-déjà été apportée à la plupart des agriculteurs qui avaient demandé des remplacements. Bien que l’« on cherche encore les derniers remplaçants », précise Bénédicte Lebouc. Enfin, notamment via les contrats d’apprentissage, le Geiq renforce son action dans le secteur de l’élevage face aux tensions de recrutement croissantes.