Aller au contenu principal

Dégâts de gibier
En finir avec la prolifération des sangliers et leurs dégâts

La section réfléchit au classement du sanglier en animal nuisible.

La section dégâts de gibier emmenée par Jacky Terrien a porté ses revendications le 25 février auprès de Sylvain Marty, directeur de la DDEA.
La section dégâts de gibier emmenée par Jacky Terrien a porté ses revendications le 25 février auprès de Sylvain Marty, directeur de la DDEA.
© Anjou agricole

Le sanglier devient persona non grata dans de nombreux secteurs du département. En cause, les dégâts de plus en plus nombreux causés principalement sur les maïs et les prairies. Quelques chiffres pour le démontrer : entre juillet 2008 et janvier 2009, 552 dossiers de demande d’indemnisation ont été réalisés suite à des dégâts, contre 273 l’année dernière.
Une population de sangliers en forte augmentation, des agriculteurs-chasseurs moins nombreux. Aussi, la section réfléchit à la possibilité de classer le sanglier comme animal nuisible pour assurer une meilleure régulation de l’espèce.
Des mesures ont déjà été prises comme la simplification des conditions d’exercice de la chasse au sanglier en période d’ouverture anticipée : 426 sangliers ont ainsi été tués en 2008 contre 110 en 2007. « Cela va dans le bon sens mais nous constatons que les dégâts sont toujours aussi nombreux », tempère Jacky Terrien, agriculteur à
Montreuil-Juigné et responsable de la section dégâts de gibier à la FDSEA. Car cette situation n’est plus tenable et il faut mettre en place un dispositif stoppant la hausse des populations. La section pense que cela passe par le classement du sanglier dans la catégorie des nuisibles. Pour Jacky Terrien, « cela permettra de pouvoir tirer le sanglier jusqu’au 31 mars sans remettre en cause le système d’indemnisation. Nous venons de rencontrer la DDEA pour lui faire part de nos préoccupations, nous allons maintenant rencontrer la Fédération des chasseurs ».

Plus de 80 000 euros par an
Car ce sont les chasseurs qui indemnisent les dégâts et, bien évidemment, cette situation leur coûte cher, plus de
80 000 € par an. « Il faut trouver un compromis et faire preuve de souplesse. Il est clair que si les effectifs de sangliers redevenaient normaux, il ne faudrait pas maintenir ce classement en nuisible. Reste à trouver le seuil acceptable pour tous, agriculteurs et chasseurs. C’est le message que nous allons faire passer ».
La section travaille activement. Chacune des réunions regroupe une vingtaine de responsables locaux, cela démontre les problèmes qui existent sur le terrain et l’impatience à avancer sur ce dossier.

Damien Boussiron

Il est important de renvoyer les déclarations de dégâts

Tous les ans, les agriculteurs sont invités à renvoyer au 15 juillet une déclaration recensant les dégâts causés aux cultures. Ces déclarations sont essentielles pour maintenir le caractère nuisible de nombreuses espèces.
« Certaines associations environnementales ont pour seul objectif de déclasser les espèces de la catégorie des nuisibles », juge Jacky Terrien. Dernier exemple en date, le déclassement de la belette et de la martre alors que les effectifs et les dégâts dans les poulaillers semblent en hausse. « Nous avons besoin d’un maximum de retours pour défendre les dossiers.  Nous réclamons qu'à l'avenir toute modification réglementaire se fasse sur le fondement de données scientifiques ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois