Equarissage, une activité indispensable
Activité essentielle, tant pour les élevages que pour les abattoirs, l’équarissage maintient ses activités. Une continuité primordiale.
De la Côte d’Azur à la Normandie, l’entreprise d’équarrissage SecAnim est présente sur une grande partie de la France. Pour la région Pays de la Loire, l’usine de traitement des matières premières se situe à Benet, en Vendée. Dans le Maine-et-Loire, les deux centres de collectes sont situés à Auverse et à Cholet.
150 000 tonnes traitées par an
« Nous travaillons sur un marché de collecte et de traitement des matières premières. Nous organisons des tournées chez les éleveurs, puis nous réalisons dans nos usines le traitement adapté », indique Romain Guyon, le président. Les 150 000 tonnes/an qui sont traitées par l’usine vendéenne subissent en premier lieu un traitement thermique. Ensuite, les graisses sont valorisées en bio-carburant. La partie protéique est incinérée en cimenterie lorsqu’il s’agit de ruminants, et valorisée en engrais lorsqu’il s’agit d’autres animaux.
Activité maintenue
L’activité est, bien entendu, jugée essentielle par les services de l’état. Le maintien et la continuité sont donc la priorité. Le président se veut rassurant : « le service d’équarrissage continue complètement ». En effet, le taux d’absentéisme est infime dans ce secteur où les employés sont « motivés » et ont un « grand sens du devoir de leur mission ». Le groupe SecAnim, de par son appartenance à Saria, groupe international, a rapidement été sensibilisé aux risques du Covid-19 pour l’économie. « On a des activités en Chine, et on a pu constater les dégâts que ce virus pouvait provoquer, sur les personnes et sur les entreprises ». Ainsi, dès le 27 février, des gestes barrières ont été mis en place au sein des équipes, et des plans de continuation ont été élaborés. « Nos collaborateurs ont très vite pris la mesure de ces gestes, et conservent, trois semaines après le début du confinement, une grande motivation », se félicite le président. « Pour l’instant toutes nos missions sont remplies, il n’y a pas de motifs d’inquiétude », témoigne Romain Guyon. S’il y a eu un pic d’activité dans l’usine au début du confinement, cela est lié à la hausse d’activité dans les abattoirs, les demandes étant restée équivalente dans les élevages. « Pour les bovins on constate une légère diminution en abattoir, sûrement liée à l’arrêt de la restauration hors domicile ».