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Esa : assurer la formation malgré tout

Etudiants, enseignants et personnels administratifs doivent se réinventer afin de continuer l’apprentissage indispensable aux futurs diplômés de l’Esa. Malgré les efforts, le flou persiste.

Les cours en distanciel, s’ils permettent de conserver un rythme d’apprentissage, ne sont pas toujours simples pour les étudiants. à l’Esa, le choix a été fait de varier les contenus pédagogiques.
Les cours en distanciel, s’ils permettent de conserver un rythme d’apprentissage, ne sont pas toujours simples pour les étudiants. à l’Esa, le choix a été fait de varier les contenus pédagogiques.
© AA

à l’Esa, comme partout, la crise bouleverse les habitudes. Tant bien que mal, étudiants, enseignants et personnels administratifs tentent d’assurer la continuité pédagogique. Avec comme leitmotiv l’adaptation et la gestion au cas par cas.


Continuer à développer les compétences
Christophe Naudin est directeur du programme ingénieur à l’Esa. « L’idée, c’est de perturber le moins possible nos cursus, afin de faire obtenir à nos étudiants l’ensemble des compétences demandées par l’école », témoigne-t-il. Pour ce faire, un large panel d’outils pédagogiques est mis à disposition des élèves, afin d’éviter le « tout visioconférence, pas adapté à chaque situation ». Ainsi, les élèves de l’Esa ont accès à une diversité de supports, des activités de groupes ou encore des activités de travaux pratiques depuis leur cuisine. Cependant, ce n’est pas toujours évident de suivre ces formations. Alice Parou est étudiante en 3ème année à l’Esa. Si elle note la volonté de son école de « remodeler au maximum le contenu pédagogique », elle confie éprouver des difficultés à suivre les cours en distanciel. « Chez moi, j’ai une mauvaise connexion. Par exemple, mon ordinateur a bugué pendant un examen », déplore la jeune femme.


Le flou persiste
Point fort de l’Esa, sa formation professionnalisante. Au travers de nombreux stages ou d’un apprentissage, les futurs diplômés peuvent être tout au long de leur scolarité au contact du monde professionnel. Christophe Naudin l’assure, « une attention toute particulière est portée au stage de fin d’études, le plus important de tous ». La gestion se fait au cas par cas, mais peut ressembler parfois à un casse-tête. Jules Giraudet est étudiant en 4ème année. En mai, il aurait dû  débuter un stage en Martinique, sur un sujet qui lui tenait à cœur. En raison de la crise, il se retrouve sans stage, et dans le flou quant à son avenir. « L’avant-dernier stage permet vraiment de s’assurer du domaine dans lequel on souhaite travailler, et de se faire une place dans le monde professionnel », témoigne le jeune homme, originaire de Nantes. Le flou, Valentine Boullenger l’a ressenti au début du confinement. En apprentissage, elle est chargé de développement des services et du réseau de la FDSEA 49. « Au départ, on ne savait pas trop si on devait aller en entreprise, sachant que de nombreux camarades ne pouvaient pas, ou bien avoir des cours en distanciel ». Désormais, la situation est plus claire. Elle peut facilement suivre les cours et continuer son apprentissage en télé-travaillant. « Nous sommes conscients que certaines situations ne permettent pas un suivi optimal pour l’étudiant. Nous essayons de nous adapter au cas par cas », affirme Christophe Naudin. Ce dernier estime par ailleurs que le contexte épidémique ne favorise pas la projection. « Cela amène naturellement beaucoup de questions et de décisions à prendre au jour le jour. Les cadrages ministériels nous aident à prendre les bonnes orientations et à nous appuyer sur leurs décisions »

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 8 mai

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