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Évolution croissante des installations en Maine-et-Loire
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‹ Le Comité départemental pour l’installation s’est réuni le mercredi 27 juin.
Mercredi 27 juin, le Comité départemental pour l’Installation (CDI) s’est réuni, sous la présidence de Christophe Réveillère, président de Jeunes agriculteurs 49.
Le Comité a analysé les statistiques de l’installation en 2006. Le nombre de jeunes installés avec les aides est passé à 157 alors qu’il était assez stable depuis plusieurs années (environ 130 installations / an). Cette tendance se confirme et semble s’amplifier en 2007 puisque le nombre de stagiaires en SPI (Stage préparatoire à l’installation) augmente encore cette année.
Les départs anticipés en retraite expliquent en partie ce boom des installations selon l’Adaséa. On note l’augmentation de 15 % en moyenne du coût de reprise des exploitations en élevage, probablement du fait de la reprise clefs en main d’exploitations où la mise aux normes a été réalisée et ainsi par l’augmentation des tailles d’exploitations. En moyenne, les attributions de quota ont été de 56 000 litres et de 38 PMTVA pour les bovins.
Bilan des SPI et Stages 6 mois
Le Stage préparatoire à l’installation est apprécié des futurs installés, notamment la partie de visites mutuelles d’exploitations riche en échanges. La formation est cependant jugée parfois trop longue pour les personnes qui, par exemple, ne sont pas concernées par les DPU. La Chambre d’agriculture a expliqué qu’il est difficile de réaliser des groupes de productions homogènes. On note d’ailleurs en 2007 une tendance de plus en plus grande à la diversification des productions (équins, escargots…). Le module “installation en société” a été allongé avec une journée sur la communication entre associés qui s’est révélée très satisfaisante pour les participants.
Parmi les suggestions d’améliorations, le comité a proposé une journée optionnelle sur la gestion administrative de l’exploitation ou encore sur l’utilisation des produits phytosanitaires.
Le stage six mois regroupe un répertoire de 252 maîtres exploitants agrées. En 2006, il y a eu davantage de validations totales du stage du fait d’expériences antérieures ce qui constitue une évolution importante. La contrainte de distance domicile-exploitation de stage a été beaucoup assouplie.
Financement
de l’accompagnement
L’enveloppe budgétaire annuelle des Pays de la Loire (PIDIL) pour 2007 est enfin arrivée. Dans les priorités, une part de 20 % a du être attribuée au financement du SPI et stages six mois qui ne sont plus suffisamment financés par l’État. L’ATE (Aide à la transmission d’exploitation) semble avoir disparu des lignes budgétaires. Les autres actions telles que le repérage des exploitations (exploitants de plus de 50 ans), l’inscription au RDI (Répertoire départ installation), l’aide au bail, l’audit transmission sont maintenues.
Prêts à l’installation et DJA
en attente de financement
Avant le 1er juillet, la DDAF devait réaliser toutes les Autorisations de financement (AF), en attente pour certaines depuis novembre 2006 ; les prêts relais ne pourront désormais plus être réalisés sans AF. 300 dossiers étaient ainsi concernés. La rigueur administrative est de plus en plus importante concernant le déblocage des prêts et les procédures : le SPI et l’accompagnement bancaire devront être la hauteur pour bien épauler l’installation des jeunes exploitants.
Le Comité a analysé les statistiques de l’installation en 2006. Le nombre de jeunes installés avec les aides est passé à 157 alors qu’il était assez stable depuis plusieurs années (environ 130 installations / an). Cette tendance se confirme et semble s’amplifier en 2007 puisque le nombre de stagiaires en SPI (Stage préparatoire à l’installation) augmente encore cette année.
Les départs anticipés en retraite expliquent en partie ce boom des installations selon l’Adaséa. On note l’augmentation de 15 % en moyenne du coût de reprise des exploitations en élevage, probablement du fait de la reprise clefs en main d’exploitations où la mise aux normes a été réalisée et ainsi par l’augmentation des tailles d’exploitations. En moyenne, les attributions de quota ont été de 56 000 litres et de 38 PMTVA pour les bovins.
Bilan des SPI et Stages 6 mois
Le Stage préparatoire à l’installation est apprécié des futurs installés, notamment la partie de visites mutuelles d’exploitations riche en échanges. La formation est cependant jugée parfois trop longue pour les personnes qui, par exemple, ne sont pas concernées par les DPU. La Chambre d’agriculture a expliqué qu’il est difficile de réaliser des groupes de productions homogènes. On note d’ailleurs en 2007 une tendance de plus en plus grande à la diversification des productions (équins, escargots…). Le module “installation en société” a été allongé avec une journée sur la communication entre associés qui s’est révélée très satisfaisante pour les participants.
Parmi les suggestions d’améliorations, le comité a proposé une journée optionnelle sur la gestion administrative de l’exploitation ou encore sur l’utilisation des produits phytosanitaires.
Le stage six mois regroupe un répertoire de 252 maîtres exploitants agrées. En 2006, il y a eu davantage de validations totales du stage du fait d’expériences antérieures ce qui constitue une évolution importante. La contrainte de distance domicile-exploitation de stage a été beaucoup assouplie.
Financement
de l’accompagnement
L’enveloppe budgétaire annuelle des Pays de la Loire (PIDIL) pour 2007 est enfin arrivée. Dans les priorités, une part de 20 % a du être attribuée au financement du SPI et stages six mois qui ne sont plus suffisamment financés par l’État. L’ATE (Aide à la transmission d’exploitation) semble avoir disparu des lignes budgétaires. Les autres actions telles que le repérage des exploitations (exploitants de plus de 50 ans), l’inscription au RDI (Répertoire départ installation), l’aide au bail, l’audit transmission sont maintenues.
Prêts à l’installation et DJA
en attente de financement
Avant le 1er juillet, la DDAF devait réaliser toutes les Autorisations de financement (AF), en attente pour certaines depuis novembre 2006 ; les prêts relais ne pourront désormais plus être réalisés sans AF. 300 dossiers étaient ainsi concernés. La rigueur administrative est de plus en plus importante concernant le déblocage des prêts et les procédures : le SPI et l’accompagnement bancaire devront être la hauteur pour bien épauler l’installation des jeunes exploitants.
I.D.