Orientation
Faire connaître aux jeunes les métiers de l’agriculture
Orientation
L'agriculture était bien représentée au Carrefour de Cholet.
Les jeunes en formation ont présenté leurs métiers et les productions aux nombreux visiteurs et scolaires.
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Ils ne savent pas encore s’ils seront agriculteurs. Ils ne savent même pas encore quel métier ils exerceront demain. Mais ils sont intéressés, les jeunes écoliers : ils s’agglutinent autour des poussins et des lapins, ils admirent l’élégante jersiaise, ils participent avec fougue au quizz agricole concocté par les jeunes de l’Iréo de Bressuire ou parcourent les allées du pavillon consacré à l’agriculture à l’occasion du Carrefour de l’orientation qui se tenait au parc de la Meilleraie de Cholet, à la fin de la semaine dernière.
Un chapiteau de 1 000 m2 a été réservé aux métiers de l’agriculture, signe peut-être d’une prise de conscience de l’avenir que représente le secteur. « C’est la première année que cette rencontre prend cette ampleur pour les métiers de l’agriculture, constate Pascal Gallard, le président du CRDA des Mauges. Nous avons été sollicités par la Communauté d’agglomé-ration de Cholet, qui souhaitait mettre en avant ces métiers, ainsi que ceux du bâtiment et de la santé ».
Ce n’est pas la première fois que le CRDA des Mauges fait la promotion de ses métiers. Tous les deux ans, des animations mettent en valeur les différentes productions et ressources de la région. Et la participation du CRDAM à la foire-exposition, il y a quelques années, avec “Tranches de vie de l’agriculture choletaise” est encore dans tous les esprits.
Sur place, tout a été mis en œuvre pour renseigner les visiteurs : les jeunes des écoles primaires et de l’enseignement secondaire, le jeudi et le vendredi et le grand public le samedi. « Au total, on verra plus de 30 000 personnes, petits et grands », calcule Stéphane Boiron, du CRDAM. Les maisons familiales de Beaupréau, Chalonnes et Chemillé, les Iréo de Bressuire et de Beaupréau, le lycée Jeanne Delanoue se sont largement impliqués dans l’animation et la décoration.
Un chapiteau de 1 000 m2 a été réservé aux métiers de l’agriculture, signe peut-être d’une prise de conscience de l’avenir que représente le secteur. « C’est la première année que cette rencontre prend cette ampleur pour les métiers de l’agriculture, constate Pascal Gallard, le président du CRDA des Mauges. Nous avons été sollicités par la Communauté d’agglomé-ration de Cholet, qui souhaitait mettre en avant ces métiers, ainsi que ceux du bâtiment et de la santé ».
Ce n’est pas la première fois que le CRDA des Mauges fait la promotion de ses métiers. Tous les deux ans, des animations mettent en valeur les différentes productions et ressources de la région. Et la participation du CRDAM à la foire-exposition, il y a quelques années, avec “Tranches de vie de l’agriculture choletaise” est encore dans tous les esprits.
Sur place, tout a été mis en œuvre pour renseigner les visiteurs : les jeunes des écoles primaires et de l’enseignement secondaire, le jeudi et le vendredi et le grand public le samedi. « Au total, on verra plus de 30 000 personnes, petits et grands », calcule Stéphane Boiron, du CRDAM. Les maisons familiales de Beaupréau, Chalonnes et Chemillé, les Iréo de Bressuire et de Beaupréau, le lycée Jeanne Delanoue se sont largement impliqués dans l’animation et la décoration.
Souplesse, autonomie
Les agriculteurs se sont relayés, tout au long des trois jours, pour présenter leurs métiers. « Ce sont beaucoup des jeunes de la ville, qui n’ont qu’une vision très vague des réalités de l’agriculture », constate Gaétan Rotureau. Sur son exploitation du Longeron, en Gaec avec son frère, il produit de la viande bovine et des lapins. « Les jeunes posent des questions sur les races, ils caressent les animaux, mais ils ont du mal à admettre qu’on va finir par les manger », explique-t-il. Pourtant, il pense que c’est ainsi que se recrute une partie des agriculteurs et des salariés de demain. « Il faut donner une image positive du métier. Dire qu’à côté des pointes de travail, on a aussi de la souplesse dans nos horaires, de l’autonomie et de la qualité de vie et que l’on gagne sa vie aussi bien qu’ailleurs, sans avoir l’obligation de ramener du chiffre ».
m.l.-r.