Interview
Festi'élevage va rassembler 600 animaux au Foirail de Chemillé
Benoit Cesbron, président de Festi'élevage
Benoit Cesbron, président de Festi'élevage
L'événement Festi'élevage se déroulera du vendredi 1er au dimanche 3 septembre à Chemillé. Comment se présente cette 27ème édition ?
Cela se présente pas mal du tout, nous allons faire le plein d'animaux ! Sur 580 bovins inscrits, 550 environ devraient être présents. Nous accueillerons aussi 50 chèvres et 50 moutons. Au niveau des exposants, nous sommes complets aussi. Et les sponsors ont répondu présent.
La race à l'honneur sera cette année la charolaise, qu'est-il prévu ?
Le syndicat charolais de Maine-et-Loire et le Herd Book organisent un concours inter-régional, auquel participeront des éleveurs des Pays de la Loire, de Bretagne, et du Centre Val de Loire. 140 animaux sont inscrits, ce qui augure d'une belle présentation. De même que l'an dernier lors du National parthenais, une opération de mise en avant de la race charolaise est réalisée. Plusieurs restaurateurs mettront la charolaise au menu : le Théâtre, l'Escale, ainsi que le restaurant NDC de Saint-Georges des Gardes, qui tient un stand de burgers à la Foire-Exposition.
Le National rouge des prés se déroulait ce week-end à Château-Gontier. La proximité de cet événement ne va-t-elle pas jouer sur les effectifs ?
Il semble que non, bien au contraire, puisque les rouges des prés ont inscrit 50 animaux, alors qu'il n'y en avait que 36 l'année dernière.
La journée du vendredi est toujours consacrée aux jeunes ?
Oui, mais cette année sera un peu particulière car la rentrée n'aura pas repris pour tous les élèves et l'effectif sera moins important que d'habitude. Les élèves des Maisons familiales de Chemillé, Beaupréau, Segré, Jallais seront présents. En revanche, ceux du Campus de Pouillé, qui représentent normalement un gros contingent, ne seront qu'une vingtaine au lieu de 100 habituellement.
Cette année le thème de Festi'élevage est la transmission*. Quel message souhaitez-vous faire passer au monde agricole et au grand public très nombreux à Festi'élevage ?
Pour que des jeunes aient envie de prendre le relais, il faut davantage de considération pour le métier qui est le nôtre. Le principal message que j'ai envie d'envoyer au grand public est simple : il faut arrêter de nous critiquer, de nous “taper” dessus et de dire que les vaches polluent. On sait que les bovins dégagent du méthane, mais si on ne dit pas que, d'un autre côté, elles contribuent à la captation du carbone en mangeant l'herbe dans les champs, le discours est biaisé. En tout cas, que le public n'hésite pas à venir voir les animaux à Festi'élevage, il est le bienvenu !
*Un dossier avec de nombreux témoignages sera publié dans l'Anjou agricole du 1er septembre.