Rendez-vous
Festival départemental de l’Élevage les 4, 5, 6 septembre
‹ Éleveurs et animaux se préparent à la 15e édition de la manifestation.
D’ores et déjà, les ossatures des futurs chapiteaux commencent à s’ériger dans le ciel de Chemillé. Dans un peu plus de deux mois, les 4, 5 et 6 septembre prochains, se tiendra le 15e Festival de l’Élevage. Coup d’envoi de la rentrée, rendez-vous des forces vives de l’agriculture départementale, cette rencontre n’a plus à démontrer sa pertinence. Elle prend chaque année de l’ampleur et a su, au fil des ans, s’adapter à la situation. Il n’est pas si lointain le temps où le festival s’installait à travers les allées de l’ancien foirail. La manifestation a ensuite reculé de quelques mètres, le temps de laisser s’ériger le théâtre foirail. Depuis, la manifestation s’est déroulée, deux ans durant, à la fois dans le grand hall ou sous les chapiteaux. Cette année, dehors toute, avec l’ensemble des éleveurs, des animaux, des exposants, des rings de concours et de présentation, sous des chapiteaux, les commerçants et artisans de la foire expo ne disposant plus de l’espace libéré par l’ancien abattoir Soviba. « L’emplacement de 2009 préfigure les années à venir et doit être conçu sur un espace plus petit. » Jean-Christophe Socheleau, le responsable de la logistique et de l’agencement, est confiant : on s’adaptera, promet-il en veillant à garantir la sécurité et les espaces de dégagement. Avec son équipe d’agriculteurs bénévoles, une trentaine de tous les syndicats de races, et les services de la communauté de communes et de la commune de Chemillé, ils seront à pied d’oeuvre, dès fin août, pour finaliser l’aménagement de l’espace.
Une race internationale
L’année dernière, le Festival de l’Élevage avait accueilli le national Rouge des prés. Nouvelle rencontre nationale, cette année, avec le concours jersiais. « Un tel concours n’avait pas eu lieu depuis vingt ans », indique Jean-Laurent Jubin. Pour le président du festival de l’Elevage, lui-même éleveur de jersiaises, « il semblait logique que pour ce soit à Chemillé, dans le département qui compte le plus d’élevages, que la rencontre reprenne ». Une soixantaine d’animaux jersiais, venus d’élevages situés partout en France, participera à ce concours. Les éleveurs de Maine-et-Loire se préparent activement à cette rencontre et on se souvient qu’une journée de formation avait été organisée chez Bernard Gaborit, en avril dernier (voir AA 24 avril 2009) avec Philippe Derouet, technicien de l’OS Upra. Une vingtaine d’éleveurs avait travaillé sur le choix et la préparation des animaux, la tonte, le lavage, la marche, la présentation sur le ring, etc.
« ce national jersiais, dans le cadre du Festival de l’Élevage, sera aussi l’occasion de faire connaître cette race aux éleveurs, mais aussi au grand public ». Si l’effectif de la jersiaise est faible, en France, comparativement à d’autres races laitières, il est toutefois en croissance de 10 % par an. Dans le monde, la jersiaise est très répandue, sous toutes les latitudes, car « elle offre la plus grande capacité d’adaptation avec le minimum de soucis ». Deuxième race laitière au monde, elle est dans le peloton de tête des races mondiales. La journée du dimanche donnera l’occasion au grand public de mieux connaître cette vache, à travers les animations qui seront proposées après le défilé des petites génisses par les jeunes enfants.
Au total, ce sont environ 450 animaux qui sont attendus sous les chapiteaux du théâtre foirail : dix races bovines, en lait et en viande (les limousines manqueront à l’appel puisqu’elles participeront au national limousin qui se déroule à Nantes), sans oublier les ovins et les caprins.
m.l.-r.