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Vivéa
Gestion des relations humaines : prendre le temps de se former

Les chefs d’entreprises agricoles sont encore insuffisamment formés à l’organisation du travail et à la gestion des relations humaines. La question de la participation à ces formations a fait l’objet d’une réunion.

Le 18 avril  à Angers, les conseillers d’organismes de formation, d’organisations professionnelles et de centres de gestion se sont réunis à l’invitation de Vivéa (le fonds pour la formation des entrepreneurs du vivant) sur le thème de la formation à l’organisation du travail et à la gestion des relations humaines. La réflexion portait notamment sur la mobilisation des chefs d’entreprise lors de ces formations.  Cette journée de réflexion faisait suite à une étude menée par Vivéa sur les domaines de compétences à renforcer pour les agriculteurs des Pays de la Loire. À l’issue de ce travail, le comité régional Vivéa a déterminé comme axe prioritaire « l’organisation du travail et les relations entre les personnes dans l’entreprise » autour de quatre enjeux : prendre conscience que les ressources humaines sont un facteur de performance de l’entreprise ; développer la qualité de l’organisation du travail et des relations entre associés pour les TPE ; recruter, accueillir et fidéliser le personnel salarié pour les employeurs ; développer de nouvelles formes d’emplois partagés.
Si cet axe de travail a été mis en évidence, chacun a également pu partager le constat de la difficulté à mobiliser du public pour des formations autour de ce thème. Les difficultés identifiées sont le peu de temps que les entreprises souhaitent consacrer à ces questions. En effet, pour beaucoup, l’organisation du travail et la gestion des relations humaines ne sont pas des questions déterminantes pour les petites entreprises.
Malgré ces difficultés, cette journée de réflexion a conduit à la mise en valeur d’expériences réussies de formation. Bien souvent, ces formations réussies s’appuient, soit sur des groupes de travail préexistants, sur un recrutement des stagiaires facilité par des conseillers, interlocuteurs des chefs d’entreprise, qui vont faire émerger des besoins de formation. Ou encore, c’est la conception originale de la formation qui a conduit à une bonne mobilisation. Ainsi, une formation en Vendée avec le théâtre comme vecteur d’intervention a été citée à de nombreuses reprises au cours de cette journée.
À l’issue de cette journée, la communication sur les formations auprès des interlocuteurs habituels des agriculteurs, des conceptions attractives de formation et une communication bien réalisée sont apparus comme les facteurs de réussite d’une formation sur l’organisation du travail et la gestion des ressources humaines.
Thomas LIGAVAN

Travail : Les 1er et 8 mai, le jeudi de l’ascension et le lundi de Pentecôte n’obéissent pas tous aux mêmes règles.

Les jours fériés en production agricole

L’obligation de repos. Le 1er mai est un jour férié obligatoi-rement chômé, sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles particulières, liées à la nature des activités ne permettant pas d’interrompre le travail.
Le chômage le 1er mai n’entraîne aucune réduction de la rémunération.
Pour les autres jours fériés ordinaires, le repos ne s’impose pas légalement sauf pour certaines catégories de salariés, comme les travailleurs et les apprentis de moins de 18 ans. Le lundi de Pentecôte sera, en principe, travaillé au titre de la journée de solidarité.
Pour les jours fériés ordinaires, la convention collective horticulture-pépinières transpose aux autres jours fériés les dispositions du 1er mai.
Les autres conventions collectives départementales fixent le paiement de cette journée chômée différemment selon l’ancienneté du salarié :
- si le salarié a plus d’un mois d’ancienneté lorsque survient le jour férié, son salaire est simplement maintenu ;
- si le salarié justifie de moins d’un mois d’ancienneté lors du ou des jours fériés, l’indemnité à laquelle il a droit est limitée à 3 % du montant du salaire payé.
En arboriculture et en maraîchage, l’ancienneté d’un mois s’entend d’un mois de travail continu dans l’exploitation.

Le travail des jours fériés. Dans les cas où le travail ne peut être interrompu le 1er mai, le salarié perçoit un salaire majoré de 100 % au titre des heures ainsi exécutées.
Les conventions collectives du département prévoient également une majoration des heures de travail réalisées les jours fériés ordinaires. En horticulture et pépinières, la majoration est de 100 %. Elle est de 50 % dans les exploitations de viticulture, polyculture, d’élevage.
Dans les exploitations maraîchères, le travail lors d’un jour férié génère une liberté payée, au bénéfice du salarié, équivalente au travail accompli le jour férié à prendre au cours du même mois civil.
Dans les exploitations arboricoles, le travail lors d’un jour férié permet au salarié de bénéficier d’un repos payé majoré de 50 % par rapport au temps de travail effectué.

Thomas LIGAVAN
Service juridique et fiscal FDSEA. Tél : 02 41 96 76 57.

 

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