Aller au contenu principal

Végétal
Graines Voltz : le petit colporteur est devenu grand

En 35 ans, Graines Voltz est devenue la première entreprise indépendante française sur ce marché des semences florales et potagères auprès des professionnels. En Anjou, 130 personnes travaillent pour le groupe.

Pascal Chrétien, directeur commercial maraîchage France du groupe Graines Voltz.

Le saviez-vous ? Le siège opérationnel du leader français de la distribution de semences et de jeunes plants de fleurs et de légumes se situe à Brain-sur-l’Authion. Il s’agit de Graines Voltz. « Ici, 130 personnes s’occupent de toute la partie conditionnement, expédition et du contrôle qualité », explique Pascal Chrétien, directeur commercial maraîchage France du groupe. Son siège social se situe à Colmar, dans l’Est de la France.
« 2 fleurs sur 3, 1 légume sur 2 plantés dans les jardins en France sont fournis par Graines Voltz. » Créée en 1985, l’entreprise distribue, aujoud’hui, 28 000 références de semences et plants à destination des professionnels du végétal (maraîchers, horticulteurs et collectivités) ; avec une spécialisation sur les circuits courts. Le groupe propose 5 000 variétés différentes. « La particularité de Graines Voltz, c’est d’être capable d’assurer des livraisons sur toutes ses gammes avec la même qualité de produit », souligne Guillaume Leroy, responsable site et logistique semences de l’entreprise. « Notre force est aussi que nous travaillons en direct avec nos clients. Que ce soit des maraîchers, des horticulteurs ou des collectivités, on est dans du B to B », ajoute Pascal Chrétien.

Un leader français ambitieux
Depuis quelques années, Graines Voltz se fait aussi une place sur le marché européen.  Elle a fait en 2020 un premier pas en Allemagne en rachetant le portefeuille d’activités d’un important fournisseur de semences de légumes conventionnelles et biologiques, Hild Samen situé à Marbach, en Allemagne. Les principaux marchés de cette entreprise sont l’Allemagne, l’Europe, les États-Unis et le Canada. « Nous avons vocation à reproduire le modèle B to Bo dans l’espace Schengen », note le directeur commercial. Une ambition quelque peu freinée, l’an dernier, par la crise sanitaire...
Le premier confinement a eu un lourd impact sur l’entreprise Graines Voltz en particulier sur la partie florales et les légumes à destination du marché des jardins amateurs.
« Dans les premiers jours du confinement, les horticulteurs ont jeté ou n’ont pas rentré dans leur magasin une partie de leurs productions », se souvient Pascal Chrétien. Résultat, une partie des livraisons de plants prévues auprès des horticulteurs ont été annulées. « On a jeté des plants. On a soutenu nos clients afin de limiter  les pertes financières. » Puisque La Poste ne fonctionnait pas quotidiennement, « en maraîchage, il a fallu beaucoup anticiper pour assurer les livraisons auprès de nos clients. » Cette stratégie a permis à l’entreprise de « limiter la casse. » Autre conséquence du premier confinement, la forte demande en plants de légumes amateurs. « Notre production a été inférieure à la demande ». Pour 2021, les tendances à la hausse se maintiennent. « Nos fournisseurs et nous avons augmenté nos mises en place. » Pas sûr que cela suffise pour satisfaire la demande...
 

Un marché porteur
Le directeur commercial est confiant en l’avenir du groupe : « le marché est soutenu et porteur. Nous continuons à nous adapter à la demande de nos clients. » Le groupe constate aussi un accroissement de la demande de semences bio. « Aujourd’hui, les semences bio représentent entre 10 et 25 % du chiffre d’affaires de notre activité maraîchage. » Ce ratio augmente d’années en années. Sur les 2 000 variétés de semences maraîchères, 600 sont  disponibles en bio.
Pour coller à la demande, Graines Voltz déniche, partout dans le Monde, des semences originales et de qualité. « On ne se fixe pas de frontières. On doit être capable de proposer de nouveaux produits originaux. » Comme, par exemple,  le chou Fioretto®F1 issu d’un croisement entre un chou-fleur et un brocoli qui a remporté un Sival innovation de bronze en 2020.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois