Grosse colère contre les prix bas
Les actions coup de poing se sont multipliées dans la nuit du 26 au 27 novembre sur tout le département, précédant la multitude d’actions prévues au national. Alors que les négociations commerciales démarrent, la FNSEA et JA exigent l’application de la loi Alimentation.
La FDSEA et les Jeunes agriculteurs du Maine-et-Loire ont mené plusieurs opérations coup de poing le 26 novembre au soir. Leurs cibles : les enseignes de la grande distribution et les entreprises de l’agro-alimentaire pour les mettre face à leurs responsabilités alors que les négociations commerciales débutent.
A Cholet, Ancenis, Le Lion-d’Angers, Brissac, Baugé, Daumeray ou Saint-Florent-le-Vieil, ce sont plus de 300 agriculteurs qui se sont mobilisés.
L’argent doit revenir aux agriculteurs
Ces actions s’inscrivent dans la continuité de celles des 8 et 22 octobre. Une preuve de l’engagement des agriculteurs angevins, qui ne lâcheront rien tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte.
La FDSEA et les JA 49 ont tenu à rappeler leur priorité absolue : la défense du revenu et des prix, comme le souligne Mathieu Delanoë, secrétaire général des JA : « nous demandons aux opérateurs de respecter les agriculteurs dans les négociations commerciales qui démarrent, avec des indicateurs de coûts de production qui sont désormais établis et connus de tous ». Finies les excuses donc, il faut passer aux actes et rendre aux producteurs l’argent et la valeur ajoutée qui leur ont été confisqués depuis trop longtemps.
Prêts à recommencer
Pour cela, tout le monde doit prendre ses responsabilités. C’est pourquoi la FDSEA et JA 49 demandent à la grande distribution d’appliquer scrupuleusement la loi Alimentation ; ils exigent aussi des industriels qu’ils demandent des hausses de prix dans ces négociations commerciales en utilisant les indicateurs de coûts de production à leur disposition ; et ils rappellent également à l’Etat son devoir de contrôles pour faire appliquer la loi.
FDSEA et JA 49 n’excluent pas d’autres actions à venir, tant que la bataille du prix ne sera pas gagnée et que les producteurs ne seront pas payés à un niveau de prix rémunérateur.
D.B.