Salon
Innovation et durabilité, mots-clé du Sival et de demain
Le Sival confirme sa position de leader des salons professionnels et inscrit
les productions végétales spécialisées et leurs filières dans le développement durable.

Malgré des difficultés dans un certain nombre de
productions végétales spécialisées : mauvaise campagne commerciale en arbo, maraîchage sous tension..., (nous y reviendrons la semaine prochaine), la fréquentation au premier jour du Sival permet d’augurer d’une bonne 22e édition. Sans doute les visiteurs - on en attend encore plus de 23 000 cette année - partagent-ils avec Bruno Dupont, le président du Sival, la conviction que c’est dans l’innovation que se trouve une partie de leur devenir. C’est sur cet axe que, ce que l’on peut considérer comme le premier des salons pour les productions végétales spécialisées, a bâti sa réputation. Avec une fidélité renouvelée des quelque 600 exposants qui occupent ses allées. Il y a dans cette obstination des chiffres, des messages qui ne trompent pas. « L’innovation est la raison d’être du Sival et c’est la clé de l’avenir pour les productions spécialisées et leurs filières à tous les stades », soulignait Bruno Dupont lors de l’inauguration. Le concours des Sival d’or dont tous les lauréats sont cette année regroupés autour de l’espace Innovation, juste à côté des établissements de recherche, illustre cette volonté de s’inscrire dans l’avenir. « Il faut anticiper, sinon autant se saborder », ajoutait Bruno Dupont. L’innovation, si elle doit s’appliquer à toutes les étapes de la filière, doit aussi être accessible à toutes les exploitations, quelle que soit leur taille, indiquait Jean-Claude Antonini, maire d’Angers. C’est bien là un des rôles du pôle végétal spécialisé Végépolys qui le démontre désormais à travers des premières réalisations concrètes comme la création de deux centres de transfert : Valinov et Plante & Cité.
Rester compétitif
tout en respectant
l’environnement
L’autre axe sur lequel s’inscrivent les productions végétales spécialisées est celui de la durabilité. « C’est désormais une exigence, mais aussi un enjeu économique, car le développement durable est une délicate alchimie entre les impératifs environnementaux et la viabilité économique des entreprises et la demande sociétale », commentait Bruno Dupont qui voit dans le Sival un lieu où trouver les moyens de rester compétitif tout en respectant l’environnement. Deux Sival d’or concernent d’ailleurs l’environnement (le pulvérisateur viticole de la Société Caruelle (45) et la pomme Choupette de la SNC Élaris, d’Angers) ainsi que plusieurs conférences, comme celle concernant les pesticides qui devait se dérouler le jeudi après-midi. Le respect des
nouvelles exigences sociétales et environnementales, c’est aussi une source de nouvelle valorisation qu’il convient de faire connaître. D’où la proposition : Pourquoi pas un écolabel sur nos produits ?
m. l.-r.
Il y a de l’abusC’est sur une protestation que le patron des vignerons ligériens,
Patrice Laurendeau a débuté son discours : en cause la récente décision du Tribunal de Paris qui oblige désormais tout article rédactionnel sur le vin à faire figurer la mention relatif à l’abus d’alcool. Une décision qui fera l’objet d’un appel.