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Journée laitière au campus de Pouillé

La FDSEA et les JA ont organisé, le 13 novembre, une journée sur le thème " Produire du lait demain ? Les défis à relever pour la résilience de nos exploitations”.

Salle comble pour la journée laitière organisée au campus de Pouillé par la FDSEA et JA.
Salle comble pour la journée laitière organisée au campus de Pouillé par la FDSEA et JA.
© AA

« Nous avons voulu organiser un évènement pour réunir les producteurs de lait du département et leur apporter des pistes pour l’avenir de leurs entreprises. Nous n’avons pas la prétention d’apporter toutes les réponses, mais de fournir des éléments à la réflexion » a introduit Frédéric Vincent, président de la fédération départementale laitière, devant les 160 personnes de l'assemblée.

Les perspectives à long terme sont bonnes pour les produits laitiers mais avec une vraie difficulté sur la gestion de la volatilité, à la fois des cotations des produits laitiers et donc du prix du lait et des cotations des intrants.

Pour la FNPL, il faudra limiter la volatilité pour le producteur par le marché intérieur (l’objet des états généraux de l’alimentation) et sur le marché mondial (l’objet des marchés à terme et d’autres dispositifs qui restent à expertiser). « La FNPL travaille pour mettre le revenu des producteurs au centre d’une négociation commerciale plus transparente et plus équitable, par des indicateurs de prix de revient et de coûts de production, des guides de bonnes pratiques contractuels, des accords-cadres à disposition des organisations de producteurs… », rappelle André Bonnard, secrétaire général de la FNPL.

Cap2’ER

La contribution de l’élevage au réchauffement climatique, et plus généralement ses impacts sur l’environnement, étant un enjeu conséquent pour les filières bovines, l’Institut de l’élevage a développé le Cap’2ER, « un outil d’évaluation et d’aide à la décision certifié pour mesurer sa durabilité, se comparer et construire un plan d’action adapté. Il mesure les impacts de l’élevage sur l’environnement mais aussi les contributions positives par le stockage de carbone, le maintien de la biodiversité et la performance nourricière (nombre de personnes que nourrit l’exploitation qui fait le diagnostic », précise Camille Servans, chargée de mission filière laitière à la Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire.

Installation des jeunes

Une enquête a été réalisée par des étudiants de l’ésa d’Angers sur l’attractivité et les attentes des jeunes vis-à-vis du métier d’éleveur laitier. Selon Silvère Gélineau, conseiller à la Chambre d’agriculture, « les jeunes sont motivés par la passion du métier, la fierté de produire, la diversité du métier et la gestion d’une entreprise, mais identifient aussi des freins qui sont notamment le montant des investissements, la conjoncture laitière et la charge administrative ».

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