Aller au contenu principal

La barre d'effarouchement sauve le gibier dans les prairies de fauche

La Fédération des chasseurs de Maine-et-Loire et le Conservatoire des espaces naturels (CEN) des Pays-de-la-Loire ont organisé une démonstration de fauche avec barre d'effarouchement, à Champtocé-sur-Loire (49).

Lundi 15 mai, à Champtocé-sur-Loire (49), des agriculteurs assistent à une démonstration de fauchage avec une barre d'effarouchement équipée de peignes pour bousculer le gibier.
Lundi 15 mai, à Champtocé-sur-Loire (49), des agriculteurs assistent à une démonstration de fauchage avec une barre d'effarouchement équipée de peignes pour bousculer le gibier.
© AA

La fauche est parfois fatale à la faune sauvage. Ainsi, de plus en plus d'agriculteurs, sensibilisés par la fédération des Chasseurs de Maine-et-Loire et par le Conservatoire de espaces naturels (qui gère les sites Natura 2000), utilisent des barres d'effarouchement. En 2016, la fédération des chasseurs a accompagné 28 agriculteurs, dont 18 du réseau Arbre (Agriculteurs respectueux de la biodiversité et des richesses de l'environnement). Ces équipements ont permis de sauver 210 animaux, principalement des lièvres et des faisans, mais aussi des lapins des chevreuils, des perdrix rouges, un canard colvert.

Deux Cuma se sont lancées

Les Cuma s'y mettent aussi : celles de Bouillé-Ménard et de Champtocé-sur-Loire ont investi en 2016 dans des barres d'effarouchement. Pour Emmanuel Cornilleau, président de la Cuma de Champtocé-sur-Loire, c'est l'engagement de plusieurs adhérents dans les MAEC (Mesures agricoles, environnementales et climatiques) qui les a incité à réfléchir à cet achat. " On a pris le pli, on attelle la faucheuse et la barre d'effarouchement en même temps. Le chantier va un poil moins vite, mais il ne faut pas raisonner seulement en termes économiques. Que l'on soit ou non chasseur, nous avons le souci de préserver le petit gibier"...

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du  19 mai 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois