Aller au contenu principal

La blanc bleu lui tient à coeur

Mélissa Dulain est une passionnée. Dès qu’elle le peut, elle accompagne ses parents, éleveurs à Saint-Pierre-Montlimart (Montrevault-sur-Èvre ) en concours pour promouvoir leur élevage de blanc bleu.

Mélissa Dulain au concours national de la race blanc bleu à Evron (53) en septembre 2018.
Mélissa Dulain au concours national de la race blanc bleu à Evron (53) en septembre 2018.
© AA

La blanc bleu, c’est une histoire de famille. « Je suis née dedans », sourit Mélissa Dulain. La jeune femme de 22 ans suit les traces de ses parents, Franck et Mireille Dulain. Le Gaec de l’Orchidée élève des vaches de race blanc bleu à Saint-Pierre-Montlimart (Maine-et-Loire). 50 vêlages dans un système naisseur engraisseur. « C’est mon grand-père qui a introduit la race dans l’élevage dans les années 90 », explique la jeune technico-commerciale en nutrition animale. Ce qu’elle apprécie avec cette vache allaitante ? « C’est une bête de forme, cularde, et elle est très docile. » Autres atouts, « son rendement viande et la qualité de sa viande ».


Festi’élevage, le rendez-vous incontournable
Mélissa Dulain, avec toute sa famille, promeut la race dès qu’elle le peut. Sommet de l’élevage, Evron, Salon de l’agriculture, concours interrégionaux… « Dès qu’il y a un concours, on essaye de se déplacer. » Et Festi’élevage ? « C’est le moment fort de l’année » pour toute la famille. « On a toujours hâte d’y aller. C’est l’occasion de tous se retrouver. » Le Gaec de l’Orchidée était présent dès 2011,  « quand il n’y avait qu’une présentation de la race. » Et depuis, le concours départemental est devenu incontournable. Le but de ces concours : promouvoir l’élevage « pour pouvoir vendre des reproducteurs », échanger avec les autres éleveurs, mais aussi - tout simplement - « sortir de la ferme. »

S’installer d’ici 5 ans
« J’aime m’occuper des vaches, les travaux des champs, être au contact de la nature », souligne Mélissa Dulain. La jeune femme projette de s’installer d’ici 5 à 10 ans avec son ami en élevage bovin viande. « Je ne prendrai pas la suite de mes parents parce qu’ils sont loin d’être à la retraite. » Pas de souci à se faire pour la transmission de l’exploitation… « Mon frère et ma sœur sont aussi passionnés par l’élevage ! »

H.R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois