Semences
La castration du maïs, même tardive, a besoin de bras
Producteur de maïs semences, Sébastien Pihée emploie des saisonniers pour l'étape cruciale de la castration, dont un tiers a moins de 16 ans.




En 2023, Sébastien Pihée avait terminé la castration du maïs semences au 20 juillet. Cette année, il n'avait pas commencé à cette date. "Nous avons du retard, constate le producteur de Saint-Martin-de-la-Place, qui collabore avec Limagrain et Cérience. Nous allons finir au 10 août". La faute à des semis empêchés par la pluie et terminés le 19 mai sur son exploitation. Des conditions météo qui ont aussi obligé le multiplicateur à jongler entre l'implantation des rangs femelles - qui dans 90 % se déroulent en premier lieu- et des rangs mâles sur sa surface de 40 ha. "Ce n'était pas toujours évident de tomber sur la bonne fenêtre météo, alors que l'on doit respecter 10 jours d'écart, reconnaît-il. Cela donne aujourd'hui une certaine hétérogénéité dans mes parcelles".