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Installation
A la Chapelle-Hullin, soutien de la profession à un projet avicole

L’enquête publique concernant le projet avicole de Tristan Poincloux vient de se terminer.

© AA

à la Chapelle-Hullin, un projet avicole validé par les communes environnantes et soutenu par la profession se heurte à l’hostilité du voisinage. Une pétition, lancée sur internet et qui a recueilli une trentaine de signatures, dont certaines hors département, conteste cette implantation. Pour le futur agriculteur, le projet est économiquement viable et respecte la législation. Ce projet, Tristan Poincloux, 25 ans, est venu le présenter voici plusieurs jours aux 135 habitants de la commune et au conseil municipal. Il n’a pas enregistré d’opposition frontale et le conseil municipal, ainsi que celui des communes voisines, ont approuvé ce projet. La contradiction est venue récemment, lors de l’enquête publique logiquement ordonnée pour de telles installations classées.A ses détracteurs, le futur jeune agriculteur, actuellement technicien agricole, a répondu point par point, jeudi dernier, sur le site même du projet. Les trois bâtiments de 1 500 m2, l’équivalent de 151 500 animaux, vont être construits sur une parcelle de 6,5 hectares achetée à la Safer, en bordure de la forêt de l’Ombrée ; celle-ci, du domaine privée, est classée Znieff mais le projet d’un élevage à proximité n’est pas incompatible, disent les propriétaires.Tristan Poincloux a prévu là un élevage de poulets standards, 7 lots par an, et des dindes en semi engraissement. Un chemin de terre borde la parcelle et y mène. Il s’engage à l’entretenir le cas échéant. L’endroit est entouré, sur plusieurs côtés, de la forêt et, sur les autres côtés, un merlon paysagé sera érigé. Ces bâtiments sont conçus avec une ventilation dynamique longitudinale et évacuation en bout, à 500 mètres des premières habitations, alors que la règle en prévoit 100. De plus, il n’y aura pas d’épandage (valorisation via une unité de méthanisation) et tout le fumier sera évacué sur une période extrêmement courte. Pas de risques de nuisances olfactives ou visuelles, donc, estime-t-il. D’ailleurs, Tristan Poincloux a prévu d’y construire sa maison d’habitation. Une installation qui s’inscrit dans le long terme. Avec sa compagne, le jeune indique vouloir s’installer “au mois pour les trente prochaines années”.Quant au type de production prévu (poulets standards), c’est le cas pour 66 % de la production française. Faut-il augmenter le taux d’importation des poulets consommés en France ? “On a déjà perdu 10 points en six ans”, indique Pascal Gallard, le président du Pôle élevage de la Chambre d’agriculture. Son président, François Beaupère, était également présent, jeudi dernier, pour soutenir le projet, ainsi qu’un bon nombre d’agriculteurs, voisins ou pas. Car pour pour la profession, la pertinence du projet ne pose aucun doute. “L’agriculture est intégrée dans le paysage, l’espace rural est un outil économique. On veut bien débattre des projets, pourvu que ce débat soit constructif”, indique Antoine Lardeux, le président de JA 49.Que va-t-il se passer maintenant ? En fonction des conclusions du  commissaire enquêteur, c’est au préfet qu’il reviendra la décision de valider ou pas ce projet. De son côté, Tristan Poincloux se dit serein : “mon dossier est bon”.

 

 

M.L.-R.
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