Aller au contenu principal

La Cuma, une mécanique bien huilée

Partager du matériel, partager des responsabilités : à la Cuma de La Machelloise, les adhérents polyculteurs-éleveurs cherchent à optimiser leur organisation, sans local dédié ni salarié.

Michel Bourasseau, président de La Machelloise et Thierry Barré, trésorier adjoint, devant le compil de la Cuma. « De plus en plus d’adhérents pratiquent le travail superficiel, sans labour. La charrue sort moins ».
Michel Bourasseau, président de La Machelloise et Thierry Barré, trésorier adjoint, devant le compil de la Cuma. « De plus en plus d’adhérents pratiquent le travail superficiel, sans labour. La charrue sort moins ».
© AA

La Cuma, chacun y a son rôle à jouer. à La Machelloise, à Faveraye-Mâchelles (aujourd’hui commune de Bellevigne-en-Layon), Michel Bourasseau est le président. L’agriculteur de Montilliers, la commune voisine, adhère depuis 1983, date de son installation. « J’y suis entré par le matériel, puis je suis vite entré dans le conseil d’administration et j’y suis depuis. Une fois qu’on s’engage, on y reste pour longtemps », sourit l’agriculteur, qui a pris il y a deux ans la tête de cette Cuma. « Le renouvellement est compliqué dans les Cuma, on est tous “surbookés”, alors on retrouve souvent les mêmes personnes dans les conseils d’administration ». C’est le cas également de Thierry Barré, éleveur à Faveraye-Mâchelles, qui est, lui, trésorier adjoint. Il adhère depuis 1990, peu après son installation. Il enregistre les bons de travaux pour faire les comptes, travail qu’il effectue avec sa femme. Il relance des adhérents en cas d’impayés. Il a constamment « les chiffres en tête ». Michel Bourasseau, quant à lui, a davantage un rôle de médiateur. Le téléphone toujours sous la main, il se rend disponible pour gérer les problèmes en cas de surcharge de travail, de souci sur un matériel. « Les exploitations grossissent, différentes personnes y interviennent, des salariés, des stagiaires, des agents de remplacement, observe-t-il. Il faut donc que les employeurs pensent à bien passer les messages quant à l’utilisation du matériel. Quand on ramène un rouleau, par exemple, il faut avoir le réflexe de le graisser »...

 

La suite dans l'Anjou agricole du 16 décembre 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Emmanuel Gourichon et Marie Renou élèvent une centaine de chapons pour les fêtes de fin d'année.
Des volailles bio pour les fêtes

Emmanuel Gourichon et Marie Renou, de l'élevage Un grain de folie à Lys-Haut-Layon, élèvent des chapons, dindes et pintades…

Nathalie Gimonet (directrice de cabinet du préfet), Pierre-Julien Eymard (directeur départemental des territoires (DDT 49), Frédéric Rozet (chef de service départemental OFB 49) et Régis Gallais (référent réseau loup à l'OFB Pays de la Loire) ont tenu un point presse sur le loup vendredi 13 décembre.
L'OFB explique sa démarche de recherche d'indices

Accusée par certains de chercher à dissimuler la présence du loup sur le territoire départemental, les responsables de l'OFB…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Levée de céréales bio à La Bohalle.
Une bonne levée, peu de maladies
Début décembre, les semis de céréales sont quasiment terminés dans le Maine-et-Loire, avec une levée plutôt bonne et, globalement…
L'équipement de la SCEA de Roumé a permis de sécher 314 tonnes de luzerne en 2024.  La partie droite du bâtiment abrite, quant à elle, des cellules de stockage des céréales de l'exploitation.
Le choix du foin séché en bottes
La SCEA le Roumé, à Yzernay, a investi dans un séchoir à bottes. L'exploitation ouvrait ses portes dans le cadre des Jeudis du…
Plein les bottes de la paperasse !

La FDSEA et les JA49 ont mené cette semaine une série d’actions sur tout le département pour dénoncer les entraves…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois