Arvalis-Institut du végétal
La Jaillière, une station d’expérimentation au service des agriculteurs
Arvalis-Institut du végétal
Avec son activité de recherche-développement et l’application grandeur nature,
la station apporte des réponses concrètes aux préoccupations techniques et économiques des producteurs.
La brumisation permet d’étudier la sensibilité des variétés aux fusarioses.
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Les agriculteurs de l’Ouest de la France pourront découvrir prochainement, sur le terrain, les dernières recherches menées par les spécialistes d’Arvalis-Institut du végétal. Mardi 12 juin, la station expérimentale de la Jaillère, en Loire-Atlantique, ouvre en effet ses portes. Toute la journée, sur des ateliers cultures, viande, lait, agronomie-environnement, les spécialistes seront là pour répondre aux questions sur les activités réalisées sur ce site.
La station de la Jaillère, créée à la fin des années 1970 (lire Historique), oriente aujourd’hui ses recherches dans trois axes majeurs : l’environnement, l’innovation et la compétitivité des exploitations.
Maîtriser l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement. La Jaillière est une station pilote pour l’étude de l’impact des pratiques culturales sur l’environnement. En effet la préservation de la qualité des eaux est un enjeu majeur. Rotations, travail du sol, cultures intermédiaires, gestion des risques de pollution ponctuelle au siège de l’exploitation, bandes enherbées ont fait ou font toujours l’objet d’expérimentations.
Grâce à ces travaux, des outils d’aide à la décision sont développés pour diagnostiquer la situation à l’échelle de la parcelle, de l’exploitation et du bassin versant et proposer des solutions adaptées.
Mettre l’innovation au service de la qualité. Les travaux menés à la Jaillière permettent de formuler des préconisations pour produire des grains adaptés à chaque marché. La maîtrise de la qualité sanitaire du blé et du maïs et la traçabilité font partie des demandes exprimées par les acteurs de l’aval des filières et font l’objet d’études et d’enquêtes avec les organismes collecteurs.
Les facteurs de variation de la qualité des grains et des fourrages conservés sont également étudiés et testés sur les troupeaux laitier et viande de la station.
Améliorer la compétitivité des exploitations de l’Ouest. L’évaluation des innovations variétales et des produits de protection des cultures permet d’adapter les prescriptions au contexte pédoclimatique et éco-nomique de l’Ouest. L’étude de la valorisation des engrais de ferme et du recyclage de la matière organique présentent un intérêt tout particulier pour les exploitations d’élevage.
De nouveaux modes de production sont aussi évalués, comme l’association céréales-protéagineux, dans l’optique d’une utilisation en grain comme en ensilage.
La prise en compte des problèmes spécifiques des exploitations d’élevage et le transfert des résultats de la recherche sont facilités par le fait que la Jaillière est aussi une exploitation d’élevage, avec deux entités :
- une exploitation spécialisée en lait et culture de vente (135 hectares, quota laitier de 500 000 litres, 60 vaches et 45 génisses de renouvellement).
- une exploitation spécialisée en viande bovine (110 hectares, 60 vaches allaitantes limousines et 56 génisses, 80 jeunes bovins).
Ainsi, avant d’être diffusés, les résultats des travaux de la station ont fait l’objet, dans toute la mesure du possible, d’une application à ces deux systèmes de production.
La station de la Jaillère, créée à la fin des années 1970 (lire Historique), oriente aujourd’hui ses recherches dans trois axes majeurs : l’environnement, l’innovation et la compétitivité des exploitations.
Maîtriser l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement. La Jaillière est une station pilote pour l’étude de l’impact des pratiques culturales sur l’environnement. En effet la préservation de la qualité des eaux est un enjeu majeur. Rotations, travail du sol, cultures intermédiaires, gestion des risques de pollution ponctuelle au siège de l’exploitation, bandes enherbées ont fait ou font toujours l’objet d’expérimentations.
Grâce à ces travaux, des outils d’aide à la décision sont développés pour diagnostiquer la situation à l’échelle de la parcelle, de l’exploitation et du bassin versant et proposer des solutions adaptées.
Mettre l’innovation au service de la qualité. Les travaux menés à la Jaillière permettent de formuler des préconisations pour produire des grains adaptés à chaque marché. La maîtrise de la qualité sanitaire du blé et du maïs et la traçabilité font partie des demandes exprimées par les acteurs de l’aval des filières et font l’objet d’études et d’enquêtes avec les organismes collecteurs.
Les facteurs de variation de la qualité des grains et des fourrages conservés sont également étudiés et testés sur les troupeaux laitier et viande de la station.
Améliorer la compétitivité des exploitations de l’Ouest. L’évaluation des innovations variétales et des produits de protection des cultures permet d’adapter les prescriptions au contexte pédoclimatique et éco-nomique de l’Ouest. L’étude de la valorisation des engrais de ferme et du recyclage de la matière organique présentent un intérêt tout particulier pour les exploitations d’élevage.
De nouveaux modes de production sont aussi évalués, comme l’association céréales-protéagineux, dans l’optique d’une utilisation en grain comme en ensilage.
La prise en compte des problèmes spécifiques des exploitations d’élevage et le transfert des résultats de la recherche sont facilités par le fait que la Jaillière est aussi une exploitation d’élevage, avec deux entités :
- une exploitation spécialisée en lait et culture de vente (135 hectares, quota laitier de 500 000 litres, 60 vaches et 45 génisses de renouvellement).
- une exploitation spécialisée en viande bovine (110 hectares, 60 vaches allaitantes limousines et 56 génisses, 80 jeunes bovins).
Ainsi, avant d’être diffusés, les résultats des travaux de la station ont fait l’objet, dans toute la mesure du possible, d’une application à ces deux systèmes de production.
Bernard GAILLARD –
Ingénieur de région
Ingénieur de région
Contact Arvalis la Jaillère : 02 40 98 65 00.
http://www.arvalisinstitutduvegetal.fr/fr/man_detail.asp?id=304