FDGDON49
La liste des nuisibles de cesse de s'allonger
On était habitué à piéger le ragondin et la corneille. Le frelon asiatique a fait son apparition il y a déjà quelques années dans le Maine-et-Loire. Et depuis peu, d'autres espèces invasives colonisent le territoire, comme les fourmis ou les chenilles processionnaires, obligeant la FDGDON49 à déployer des moyens de surveillance, prévention et de lutte collective.
![Raymond Vincent et Antonin Grimault-Fremy de la FDGDON49, devant un piège à phéromones pour les papillons de chenilles processionnaires du pin.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-07/59721243219669d721243219691821v_.jpg?itok=QX5Csn2T)
![](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-07/a9643004419668d643004419631743v_.jpg?itok=UHMgn9y5)
![Fourmis Tapinoma.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-07/2c6cdc9441966107cdc944196c37cdv_.jpg?itok=Inx6WBwp)
![Nid de chenilles processionnaires.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2024-07/edbcdbd441966c1ccdbd4419685ccdv_.jpg?itok=anrSZpWw)
C'est sûr, les 4 000 bénévoles qui œuvrent dans les 180 GDON* du département ne chôment pas. « Nous couvrons aujourd'hui environ 90% du territoire, explique Raymond Vincent, président de la fédération départementale, et nous sommes actuellement en discussions avec l'agglomération de Saumur pour 2025, ce qui nous ferait passer à un taux de 95% ». Pour les communes qui souhaitent adhérer à la lutte collective via les GDON, « il en coûte 26 centimes par habitant jusqu'à 25 000 habitants » précise Antonin Grimault-Fremy, animateur et coordinateur de la FDGDON49, une structure qui compte aujourd'hui 3 autres collaborateurs, dont une assistante et 2 techniciens. « Outre le personnel, nous finançons également du matériel pour les piégeurs, comme l'achat de cages par exemple, nous assurons aussi nos bénévoles en responsabilité civile.