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Aviculture
La lumière naturelle, un confort pour les volailles et pour l’éleveur

 A Chazé-Henry, Jean- Jacques Richard produit des volailles pour la filière “Oui c’est bon” de LDC, avec lumière naturelle.

Jean-Jacques Richard dans son bâtiment dynamique avec lumière naturelle, entièrement rénové en 2018 pour répondre au cahier des charges “Oui c’est Bon”, pour la marque le Gaulois.
© AA

« Mes bâtiments sont en lumière naturelle depuis 2018. C’est vraiment un confort de travail », apprécie Jean-Jacques Richard, éleveur dans le Haut-Anjou (Gaec Richard). Il est engagé dans la filière “Oui c’est bon” avec le groupement Alimab, filiale de LDC. Le cahier des charges inclut lumière naturelle, mais aussi enrichissement du milieu, diffusion de musique, et alimentation sans OGM.L’élevage compte actuellement deux bâtiments, un premier de 1 230 m2, de type Louisiane, équipé de fenêtres à guillotine et un bâtiment dynamique de 950 m2, construit en 1990 et entièrement rénové en 2018. Pour transformer ce bâtiment de 950 m2  « nous avons tout démonté, et seulement gardé la charpente, la toiture, les longrines. Ce qui en fait quasiment un bâtiment neuf », explique l’agriculteur.Le coût de rénovation s’est élevé à 175 000 euros (soit 184 euros/m2). Le bâtiment est équipé d’une ventilation dynamique avec un groupe électrogène qui prend le relais en cas de coupure de courant, et de la brumisation.L’éleveur a observé une amélioration globale des performances animales : « l’ambiance est meilleure, note-t-il. Le plus compliqué a été de trouver les bons réglages de la ventilation au début, de bien se situer entre trop ou pas assez de ventilation. Cela demande de passer un peu de temps en bâtiment ». Quant à la lumière naturelle, elle a complètement convaincu l’agriculteur  : « je ne reviendrais pas en arrière ! Les animaux sont un peu plus nerveux, mais ils ne se piquent pas plus qu’avant, grâce aux pierres à picorer et des petites chaînettes. J’ai juste programmé la fermeture des volets durant la nuit, afin que les animaux ne soient pas éblouis par les phares des véhicules ».La marge poussin aliment atteinte est de 25 à 30 euros/m2, sans les aides rénovation du groupement. Pour ce bâtiment rénové en 2018, l’éleveur n’a en effet pas pu bénéficier du PCAE (Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles) mais est soutenu par le groupement.

Un bâtiment neuf de 1 800 m2 cet hiverCet été, le fils de Jean-Jacques Richard, Jean-Baptiste, est venu le rejoindre sur l’exploitation et il fait construire un nouveau bâtiment agréé “Oui c’est bon”, aidé par le PCAE, et actuellement au stade des fondations. Il mesurera 1 800 m2, pour élever 11 700 dindes et dindons. « Nous espérons maintenir le coût de construction à 300 - 350 euros le m2 », calcule Jean-Jacques Richard. « Sans les aides, on ne pourrait pas investir, ni en rénovation, ni en neuf », souligne l’éleveur.

S.H.

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