La procédure calamités agricoles est en marche
La mission d’enquête a sillonné le département pour expertiser les dégâts sur les fourrages et les cultures.
A l’initiative de la FDSEA et de la Chambre d’agriculture, une demande de reconnaissance calamités agricoles a été formulée pour répondre aux dégâts causés par les inondations de début juin. Une mission d’enquête s’est donc déplacée sur sept exploitations sinistrées, sillonnant le département d’Ouest en Est, afin d’établir un état des lieux de la situation. Un comité départemental d’expertise est ensuite prévu le 20 juillet pour valider le dossier départemental, qui devra ensuite être présenté en commission nationale calamités. Les fourrages et certaines cultures non assurables pourraient alors bénéficier des fonds calamités.
Sinistrées par les eaux
Selon un premier état des lieux, plus de 14 000 ha ont été recouverts d’eau, touchant 600 exploitations, dont 11 000 hectares de prairies. Les foins sont donc condamnés, dans des secteurs où traditionnellement il n’y a qu’une seule coupe par an. Pour certains éleveurs, c’est donc une vraie catastrophe car les animaux sont déjà rentrés dans les bâtiments, mettant déjà à mal les stocks fourragers.
Se pose également la question de la remise en état des prairies. Certains éleveurs pensent faucher et botteler pour nettoyer les parcelles. D’autres misent sur un simple broyage en espérant que le regain n’en pâtisse pas trop.
2 000 hectares de maïs touchés
La crue a également mis à mal les semis de printemps avec près de 2 000 hectares de maïs détruits. Certaines parcelles ne pourront être re-semés, mais certains éleveurs vont malgré tout tenter des semis avec des indices de précocité importants (jusqu’à 180).
éric Roux, de la DDT, a insisté auprès des exploitations visitées que soit retourné, avant le 8 juillet, le formulaire “cas de force majeure” afin que les cultures détruites ou non semées au 15 juin bénéficient des aides Pac.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans L'Anjou agricole du 1er juillet 2016.