Aller au contenu principal

La recharge des nappes est amorcée

  Suite à une vidange saisonnière des nappes prolongée jusqu'en novembre, la recharge s'est amorcée en décembre.

En 2022, la période de vidange saisonnière des ressources en eaux souterraines du Maine-et-Loire s'était amorcée précocement, dès la fin janvier. « Ce n’est pas anormal, commente Pierre Chrétien, hydrogéologue à la direction régionale des Pays de la Loire du BRGM, mais c’est plutôt inhabituel. Généralement, la vidange commence en mars-avril ». Selon le bureau de recherches géologiques et minières, qui gère depuis 2003 un réseau de suivi piézométrique patrimonial du département, « cette vidange s’est prolongée jusqu’en novembre ».


Ce n'est donc que début décembre que la recharge hivernale des nappes s'est amorcée sur le territoire, « sans être encore nette ». « L’'état des ressources en eaux souterraines était alors fortement dégradé, rappelle Pierre Chrétien, des pluies abondantes et longues sont nécessaires dans les prochains mois et jusqu'au printemps pour reconstituer durablement les réserves ».

Actuellement, 50 % des nappes présentent un niveau très bas (en rouge sur la carte), c’est-à-dire un niveau égal ou inférieur au minimum observé à cette période de l’année depuis 2003. Et 30 % des eaux souterraines présentent un niveau bas (en jaune sur la carte), c’est-à-dire, inférieur à la moyenne quinquennale sèche et proche des minimas observés depuis 2003. « L’unique solution pour préserver l’état des nappes, et ainsi maintenir la continuité entre eaux souterraines et superficielles est de limiter les prélèvements en eau », estime Pierre Chrétien.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois