Aller au contenu principal

L'agenda agricole d'E. Macron : surtranspositions, droit à l'erreur, états généraux de l'alimentation

Emmanuel Macron, élu Président de la République le 7 mai 2017.
Emmanuel Macron, élu Président de la République le 7 mai 2017.
© AA

Début avril, Emmanuel Macron, alors simple candidat, avait accordé un entretien à nos confrères du JDD, dans lequel il présentait l'agenda de ses premières réformes s'il était élu, dont beaucoup concernent l'agriculture. Il prévoyait «fin mai ou début juin», un projet de loi d'habilitation permettant au gouvernement «d'agir par ordonnances pour mettre en place le droit à l'erreur» face aux contrôles de l'administration.

Des textes doivent aussi de «supprimer les normes issues de la surtransposition» et imposer «la suppression d'une norme récente pour toute nouvelle norme votée». Durant l'été, il souhaitait lancer «les états généraux de l'alimentation», réunissant «les associations de consommateurs, les agriculteurs, les distributeurs, et l'ensemble des filières pour évoquer une meilleure rémunération des producteurs et donner un cadre de modernisation de l'agriculture». Il organiserait parallèlement «une conférence des territoires» pour établir «un pacte de confiance avec les collectivités locales». Toujours durant ce même été, il avait prévu «un tour des capitales européennes», afin de proposer «une feuille de route à cinq ans pour doter la zone euro d'un vrai budget et pour une une vraie Europe à 27 de l'environnement, de l'industrie et de la gestion des migrations».

A l'automne, il prévoyait «un texte de finances publiques quinquennal» et «un projet de loi de finances pour 2018», qui comprendront notamment les «principales mesures en faveur de l'emploi et de l'investissement, comme la baisse des charges, la baisse de l'impôt sur les sociétés». En revanche, il souhaitait prendre plus de temps pour réformer l'assurance chômage dont il souhaite «universaliser» les droits : «Tout cela sera finalisé au plus tard début 2018».

La FNSEA sera « un interlocuteur loyal et exigeant »

Le syndicat majoritaire se félicite, dans un communiqué le 9 mai, de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République et annonce qu'il «sera un interlocuteur loyal et exigeant portant la voix des agriculteurs». La FNSEA se réjouit que «le choix d'une France forte dans une Europe protectrice et ouverte sur les grands enjeux (ait) prévalu». Elle plaide pour que le nouveau président reprenne les «13 propositions pour les 200 premiers jours» du syndicat, et instaure «un ministère au périmètre élargi, intégrant l'agriculture, l'alimentation, la forêt et les territoires ruraux». La FNSEA promet notamment d'être force de proposition lors des Etats généraux de l'alimentation, annoncés dans le programme d'Emmanuel Macron. Elle se dit également «satisfaite» de voir que la simplification des normes serait une «priorité avant l'été» et promet d'être, là aussi, force de proposition.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois