Laïta se retire du projet de mozarelle à Herbignac
Suite au départ de Célia, un nouveau tour de table a été organisé. Le projet se poursuivra sans Laïta.
De son côté, Laïta indique qu’après le retrait de Célia, qui a perturbé les conditions de mise en oeuvre du projet, « elle a souhaité continuer la discussion et participer à la rédaction d’un protocole entre les différents actionnaires », mais que « malgré les efforts de part et d’autre, il n’a pas été possible de trouver un consensus sur la modalités de gestion en cohérence avec les projets initiaux ».
Le projet Herbignac a reçu le soutien de l’Europe, de l’Etat et des collectivités territoriales, ne semble donc pas, à ce stade compromis. C’est là le souhait de la FDSEA, qui a suivi de très près ce projet qui « regrette que Laïta, principal outil coopératif des pays de la Loire, ne soit plus associé au projet. Nous espérons que les responsables ont bien mesuré la portée de leur décision, indique Christiane Lambert, présidente de la FDSEA, et, qu’in fine, les préoccupations des productions seront préservées, à savoir la pérennisation des débouchés et le maintien d’un niveau de prix fidèle aux engagements interprofessionnels. »
Parallèlement au projet Herbignac qui porte sur la transformation de produits industriels, le projet d’unité de transformation de pâte molle de la laiterie du Val d’Ancenis se poursuit. Dans l’Anjou agricole du 12 octobre dernier, Dominique Chargé, responsable de la filière lait à Terrena, soulignait la complémentarité des deux projets. De leur côté, Ingrédia et Eurial Poitouraine annoncent la création d’une société commune « International diary ingredients (IDI) pour la commercialisation des produits secs des deux entreprises.
mlr