GEIQ
L’alternance pour anticiper le renouvellement des salariés
Lors de la 1ere assemblée générale, le bilan d’une année d’activité a été dressé.
Jeudi 9 juin, les entreprises adhérentes du Geiq (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification) se rassemblaient pour dresser un premier bilan d’activité lors de leur assemblée générale ordinaire. Le Geiq vise à construire collectivement des parcours d’alternance pour former et qualifier les salariés agricoles de demain en réponse aux besoins de recrutement de ses entreprises adhérentes. Initié en 2009, il se devait de démontrer ses plus-values sur 2010. Le bilan est aujourd’hui positif puique 14 salariés ont déjà été recrutés.
“Travailler à l’attractivité de nos métiers”
“Deux-tiers des salariés recrutés ne connaissaient pas le secteur agricole à leur arrivée au Geiq. Le groupement permet ainsi, en alternant période de formation et expérience concrète en entreprise, d’accompagner la reconversion de personnes souhaitant venir travailler sur nos filières. C’est un pari nécessaire si l’on souhaite renouveller le départ de nos salariés, mais aussi bâtir par l’expérience, l’étape qui permettrait à certains de s’associer ou de s’installer en agriculture”, précise Jeannick Cantin, président du groupement et éleveur maraîcher à La Lande-Chasles. Un pari réussi. En juin, les deux premiers salariés du Geiq arrivaient au terme de leurs parcours de formation, les deux sont aujourd’hui embauchés au sein des exploitations sur lesquelles ils se sont formés.
Une dynamique à l’échelle du département
La dynamique est lancée. À ce jour, 12 entreprises ont rejoint les 9 adhérents de départ, ce qui permet au Geiq de travailler sur 6 filières différentes sur l’ensemble du territoire départemental. 2010 aura notamment été marquée par l’engagement des premières exploitations viticoles ainsi que celle d’une entreprise du paysage. Une action prospective a été menée, grâce à l’appui financier du FSE (Fonds social européen), pour communiquer auprès de ces nouvelles filières et ainsi y développer l’activité du groupement.
Besoins en émergence sur les filières élevage
Ces premiers résultats concrets poussent aujourd’hui le Geiq à étudier les besoins éventuels sur les filières de l’élevage. Un premier salarié a ainsi été embauché en aviculture en 2010 et aujourd’hui, c’est une Cuma qui confirme son adhésion en vue de former un salarié qui se verra progressivement confier l’entretien du parc de matériel.
Parier sur l’alternance pour former collectivement les salariés de demain, les axes de travail restent nombreux, mais l’initiative semble aujourd’hui porter ses fruits.
Benoît Aupècle
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