L’arrêté qualité de l’eau est signé
Un nouveau programme d’action pour la zone vulnérable aux nitrates
et le département a été signé par le préfet, le 30 juin dernier.
L’arrêté qualité de l’eau est signé
Sur la zone vulnérable de nouvelles mesures apparaissent, certaines sont à mettre en œuvre dès l’automne (couverts hivernaux).
Après un an de discussions et de travail, avec une implication forte de la profession agricole, l’arrêté préfectoral pour la reconquête de la qualité des eaux (Directive nitrates) a été signé par le préfet de Maine-et-Loire le 30 juin dernier. Soumis à avis du public et à évaluation environnementale, le projet d’arrêté avait reçu un avis favorable des instances consultées et en particulier à l’unanimité de la session Chambre d’agriculture. Les dernières demandes d’ajustement qui accompagnaient ces avis n’ont pas été retenues. À noter par exemple que la Chambre d’agriculture, comme la FDSEA, demandait des dérogations pour la mise en place de la couverture totale des sols des îles de Loire. Pour sa part, le Conseil général aurait souhaité une interdiction de la destruction chimique des couverts hivernaux qui deviennent obligatoires sur l’ensemble de la zone.
Incidence positive
Selon l’évaluation environnementale du programme, les mesures auront « une incidence positive sur la teneur en nitrates des eaux superficielles et souterraines et des incidences globalement positives sur les autres composantes de l’environnement ». Ces effets attendus seront néanmoins fortement dépendants de la mobilisation de l’ensemble de la profession agricole : exploitants, prescripteurs et partenaires compris. Une communication concertée entre les différents acteurs a d’ores et déjà été programmée sous la houlette du groupe de travail entre les prescripteurs qu’anime la Chambre d’agriculture. Dès l’été il faut en effet prévoir dans les assolements, la mise en place des bandes enherbées sur tout le département et la couverture hivernale des sols en zone vulnérable. À en juger par le taux de retour de la première enquête déclarative, 75 %, les exploitants agricoles de la zone vulnérable sont en marche.
Virginie Guichard CDA 49 et Sarah PÉtiard, FDSEA 49