Viande bovine
L’avenir de la production bovine se construira par des prix rémunérateurs
Viande bovine
Bilan positif de la tournée régionale organisée par la section bovine de la FDSEA. Plus de cent cinquante éleveurs ont participé et les débats ont été animés.
La dernière réunion s’est déroulée dans le Segréen.
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La section viande bovine de la FDSEA a organisé depuis deux semaines une tournée régionale. 150 éleveurs ont participé aux différentes réunions qui avaient pour priorité d’être un lieu d’échange. Pari réussi puisque les débats ont été nombreux entre éleveurs et responsables professionnels.
Outre le débat sur la réforme de la Pac et notamment les soutiens couplés à la vache allaitante, la priorité est donnée pour soutenir l’installation des jeunes, pour apporter de la lisibilité, et pour exiger des prix rémunérateurs pour les éleveurs.
Régis Lebrun, président de la section bovine FDSEA 49, synthétise : “les producteurs de viande bovine ressentent clairement que leur production est dans une période charnière : prix de la viande bovine ne couvrant pas les charges record, manque de lisibilité (y compris à court terme), renouvellement des générations et réforme de la Pac.” Sur la conjoncture, le constat est clair pour le président de section : “il ne faut pas attendre que les entreprises poussent pour augmenter les prix. Dès qu’il y a quelques animaux en trop sur le marché, ils font systématiquement pression à la baisse. Quant à la distribution, elle mène une guerre des prix bas au détriment de la filière et des éleveurs français. Nous devrons impérativement rechercher d’autres marchés pour tirer les prix vers le haut et les enseignes de distribution et de restauration doivent commercialiser de la viande française. Les producteurs vont retourner les voir très prochainement.”
Bonnes prévisions conjoncturelles
Les éleveurs du département sont également inquiets des incidences de la réforme de la Pac sur les exploitations, mais “il est clair que le vrai défi est au niveau des prix. Les prévisions conjoncturelles sont bonnes, les éleveurs devront aller chercher leur revenu dans le prix”, souligne l’éleveur de charolaises à La Poitevinière.
Enfin, ces réunions ont été l’occasion de faire le point sur quelques dossiers interprofessionnels. Les participants sont demandeurs d’information et de formation pour approfondir ces sujets. “Nous allons donc travailler et proposer des formations sur ces sujets courant 2014”, note Régis Lebrun.