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Diversification
Le bois bocager, une ressource en plus

Vendredi 24 novembre, deux demi-journées sur le bois-bocage ont rassemblé plus de 80 personnes à Angrie.

Chantier d'élagage et déchiquetage.
© AA

Choisir des essences, planter, puis entretenir les haies, savoir tailler les arbres têtards, valoriser le bois pour la filière chauffage... Le Syndicat de l’eau de l’Anjou et la Chambre d’agriculture organisaient la semaine dernière deux demi-journées consacrées à l’entretien et la valorisation du bocage. 

Preuve de l’intérêt pour le sujet, 82 personnes se sont déplacées sur l’exploitation de Frédéric Robert, du Gaec Janeo. L’agriculteur considère le bois bocager comme une production à part entière et se lance dans un plan de gestion piloté par la Chambre d’agriculture. Il replante des haies et va bientôt arriver à un linéaire de 18 km à gérer et valoriser, sur 100 ha de SAU. Une fois déchiqueté, le bois sera valorisé en bois de chauffage. L’agriculteur est aussi engagé dans le projet Carbocage, piloté par l’association Solenat : dans ce cadre, il bénéficie d’une aide financière pour effectuer son plan de gestion. « Notre plan de gestion, qui va s’étendre sur 15 ans, est financé à 80 % par Carbocage, précise Frédéric Robert. Sur un plan de 1 500 à 2 000 euros, il ne va me rester en charge que 300 à 500 euros ». Un partenariat avec une entreprise locale de panneaux photovoltaïques va permettre à l’agriculteur de vendre des crédits carbone.

Une alternative à la paille

Alors que les agriculteurs ont du mal à implanter leurs cultures d’automne, le bois bocager en plaquettes pourrait venir se substituer, en partie, à la paille. « On le sait déjà, il sera compliqué de trouver de la paille l’année prochaine, souligne Frédéric Robert. Or, si nous avons une ressource sur l’exploitation, qui peut nous faire gagner 30 ou 40 tonnes d’achat de paille pour les fonds de litière accumulée, je vais m’y pencher sérieusement ». Le bois bocager peut être en effet une intéressante alternative. À condition de bien observer « un temps de séchage de 3 mois  », conseille Maxime Quignon, technicien à la Scic Bois énergie 49.

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