Aller au contenu principal

Le carnet de commande a fondu pour les plaques de concours

La fonderie Doutre est la référence française en plaques de concours agricoles. Mais 2020 a été compliqué pour l’entreprise.

© AA

La fonderie Doutre réalise les plaques de nombreux concours. Ce savoir-faire n’a pu se concrétiser en chiffre d’affaires pour l’entreprise de Romain Doutre en 2020. La cause est connue, les conséquences restent incertaines.


20 % de CA en moins
Située au Lion-d’Angers, l’entreprise emploie une dizaine de salariés. 80 % du chiffre d’affaires est basé sur les plaques de concours agricole. Le reste, ce sont des plaques de voiries ou industrielles. « Depuis mars, il n’y a presque plus de concours, hormis en veaux de boucherie, ou des concours internes. De fait, notre activité a été réduite », déplore Romain Doutre. Et même aujourd’hui, la fonderie ne tourne pas à plein régime. « Pour l’année 2020, on va perdre 20 % de notre chiffre d’affaires ». Le Space, Festi’élevage, le Sia, Cournon... Tous ont été annulés.
Pour une entreprise spécialisée, la crise est l’occasion de se réinventer. « Cela nous a fait prendre conscience qu’il était temps de se diversifier et de se tourner plus intensément vers d’autres marchés, de revoir notre stratégie globale », analyse le chef d’entreprise. Ainsi, ce dernier a mis à profit la baisse d’activité du mois de mars pour démarcher activement les autres débouchés : la voirie et l’industrie.« Ce sont des marchés que l’on connaît, mais qui ne sont pas la majeure partie de notre travail », concède Romain Doutre. « On a eu des collectivités intéressées, mais cela prend plus de temps. J’attends de signer les premiers contrats pour y voir plus clair ». Romain Doutre reste positif malgré la perte de chiffre d’affaires importante que son entreprise va subir en 2020. « Avec le développement de nouveaux débouchés, cela nous permet de développer de nouvelles compétences. C’est intéressant pour nous ! ». Mais derrière cet optimisme, il va falloir que les concours reprennent en 2021 pour que sa fonderie continue à ravir des milliers d’éleveurs.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois