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Le congrès de la FNSEA bat son plein à Saint-Etienne

Au cours d'un huis-clos plus long que les années passées, la FNSEA a rappelé que le Gouvernement était attendu au tournant.

La tribune durant le huis-clos.
La tribune durant le huis-clos.
© Actuagri

Hier après-midi, le congrès de la FNSEA a commencé par un huis-clos prévu jusqu'au lendemain midi, soit une demi-journée de plus que les années précédentes. Temps fort du réseau FNSEA, cette séance, qui permet de faire le point sur les travaux de l'année et l'actualité syndicale avec les régions, traduit par sa durée les nombreuses préoccupations des agriculteurs dans une conjoncture peu favorable. La situation est en effet difficile dans la majorité des productions, en particulier pour les filières porc et fruits et légumes, et aggravée par l'embargo décrété par la Russie. Mais les revendications restent également très vives sur les dossiers en cours : mise en oeuvre de la Pac, dont certains arbitrages sont encore flous ou peu satisfaisants pour la FNSEA (MAEC, ICHN, transferts de DPB...), guerre des prix avec la grande distribution, absence de réponse quant au compte pénibilité appliqué à l'agriculture, autant de sujets qui nécessitent de partager les difficultés et les ambitions au sein d'une vision commune. Une réflexion sur les missions du syndicalisme était d'ailleurs à l'ordre du jour.


Remontés contre le ministre de l'Agriculture sur un certain nombre de points, en particulier les décisions dans la mise en application de la Pac, les congressistes devraient se montrer plus à l'écoute du Premier ministre Manuel Valls lors de la clôture du congrès demain 26 mars. Si cette intervention ne génère pas forcément l'enthousiasme ou le soutien appuyé des agriculteurs, cette venue est saluée comme une reconnaissance du secteur agricole dans sa contribution économique, sociale et environnementale, même si ce déplacement ministériel entre les deux tours des élections départementales n'est pas exempt de connotation politique.


La plupart des agriculteurs souhaitent avant tout faire comprendre au Premier ministre qu'ils sont prêts à innover et entreprendre pour faire gagner la France - thème de la table-ronde du 26 mars - à condition qu'on ne leur mette pas trop de bâtons dans les roues. Le combat du syndicat pour « produire et manger français », mené depuis le 5 novembre, est rappelé d'ailleurs à intervalles réguliers sur les écrans du congrès, résumant les différentes revendications : simplification et clarification réglementaire, régulièrement citées, tout comme les sujets environnementaux qui ont fortement tendu les relations entre le monde agricole et la société.



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