MagazineLe cyclamen est tendance », assure Gérard Saulais, tenant au creux de
Le cyclamen fleurit de nouveautés
MagazineLe cyclamen est tendance », assure Gérard Saulais, tenant au creux de
Plante traditionnelle d’automne et d’hiver, le cyclamen se décline aujourd’hui sur une large palette de formes et de couleurs. La plante s’entoure aussi de design pour séduire la clientèle. Reportage à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Gérard Saulais, producteur à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Ses cyclamens sont produits en protection biologique intégrée.
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Le cyclamen est tendance », assure Gérard Saulais, tenant au creux de sa main le dernier né de la gamme de son entreprise horticole : un micro-cyclamen, contenu dans un écrin de verre. Il est nourri par un gel translucide, hydrorétenteur fertilisant. La partie en terre est à peine plus grosse qu’un bouchon de vin. Objet de décoration, il devrait trouver sa place aussi bien sur un chemin de table que dans une salle de bain ou sur un bureau… Baptisé Les Fleurines, il doit être mis en vente à Noël et pour la Saint-Valentin. « Réussir à sortir cette petite plante est une véritable prouesse technique, apprécie Gérard Saulais. Nous travaillons à partir d’une variété de mini-cyclamens (le Baby Métis) et nous utilisons les techniques du bonsaï ».
Une vingtaine
de présentations
Son entreprise fait partie de Végécom, structure qui commercialise la production de quatre horticulteurs angevins et dont il assure la gestion. Chaque année, Végécom expédie près de 90 000 plants de cyclamen et 120 000 de mini-cyclamens chez les distributeurs spécialisés, sur une grande moitié ouest de l’Hexagone. Derrière ces chif-fres, se cache une grande variété. « Il y a une vingtaine de façons de présenter le cyclamen à Végécom », souligne le professionnel. Une diversité qui permet sans doute à la plante de tirer son épingle du jeu dans un marché horticole de plus en plus concurrentiel.
Le cyclamen fleurit de septembre à mars et se vend en godets, en pot ou encore en jardinières. Le mini, vendu seul ou associé à d’autres végétaux, connaît un succès croissant auprès des consommateurs, tandis que le traditionnel se maintient grâce à sa grande diversité de coloris et de formes. Des fleurs frangées, flammées, bicolores sont venues s’ajouter à celles aux pétales unis. Les obtenteurs travaillent également sur le feuillage, afin d’accentuer son aspect argenté. « Grâce aux progrès de la génétique et des techniques de production, il est bien plus facile de produire du cyclamen qu’il y a 25 ans, explique l’horticulteur. Nous utilisons de plus en plus d’hybrides. » On y gagne en précision et en réactivité. Aujourd’hui, l’entreprise peut programmer, à peu de jours près, les dates de floraison et, du coup, anticiper sur les fêtes (la Toussaint, Noël…) mais aussi sur des opérations spéciales en magasin.
Une vingtaine
de présentations
Son entreprise fait partie de Végécom, structure qui commercialise la production de quatre horticulteurs angevins et dont il assure la gestion. Chaque année, Végécom expédie près de 90 000 plants de cyclamen et 120 000 de mini-cyclamens chez les distributeurs spécialisés, sur une grande moitié ouest de l’Hexagone. Derrière ces chif-fres, se cache une grande variété. « Il y a une vingtaine de façons de présenter le cyclamen à Végécom », souligne le professionnel. Une diversité qui permet sans doute à la plante de tirer son épingle du jeu dans un marché horticole de plus en plus concurrentiel.
Le cyclamen fleurit de septembre à mars et se vend en godets, en pot ou encore en jardinières. Le mini, vendu seul ou associé à d’autres végétaux, connaît un succès croissant auprès des consommateurs, tandis que le traditionnel se maintient grâce à sa grande diversité de coloris et de formes. Des fleurs frangées, flammées, bicolores sont venues s’ajouter à celles aux pétales unis. Les obtenteurs travaillent également sur le feuillage, afin d’accentuer son aspect argenté. « Grâce aux progrès de la génétique et des techniques de production, il est bien plus facile de produire du cyclamen qu’il y a 25 ans, explique l’horticulteur. Nous utilisons de plus en plus d’hybrides. » On y gagne en précision et en réactivité. Aujourd’hui, l’entreprise peut programmer, à peu de jours près, les dates de floraison et, du coup, anticiper sur les fêtes (la Toussaint, Noël…) mais aussi sur des opérations spéciales en magasin.
S.H.