Jeunes agriculteurs 49
Le Festival de la Terre les 25 et 26 août à Nyoiseau
Jeunes agriculteurs 49
Interview de Frédéric Bossé JA49.
Frédéric Bossé, JA49.
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Pour ses 20 ans, le Festival de la Terre se déroulera à Nyoiseau, dans le Segréen les 25 et 26 août. Cette année, le thème tournera autour de la biodiversité, des énergies renouvelables et le bocage. Pourquoi ce thème ?
Frédéric Bossé : pour JA49, il paraît évident de parler de l'environnement d'un point de vue positif. Le Festival de la Terre va se dérouler dans une région où les problèmes de qualité de l'eau ont été pointés du doigt il y a quelques années. En 2001, des démarches volontaires et collectives ont été mises en place au niveau du bassin versant de l'Oudon avec des bandes enherbées et des couverts végétaux, ce qui, à l'époque, n'était pas obligatoire. Et ce, afin que la qualité de l'eau s'améliore. On peut donc tenir un discours positif en disant que les contraintes environnementales ont finalement apporté de bonnes choses, car il y a des résultats tangibles.
Par exemple, à quoi servent le bocage ou la biodiversité ?
Le bocage est très présent sur le Segréen et le Festival de la Terre sera l'occasion de montrer ce que ça apporte et tout ce qui se met en place dans le cadre de la filière bois énergie par exemple. Pour ce qui est de la biodiversité, elle est en rapport avec la qualité de l'eau. On verra quelles sont les petites choses qu’il est possible de mettre en place sur les exploitations pour y ramener de la biodiversité sans que cela change complètement les façons de travailler.
C'est une manifestation ouverte à tous ?
Beaucoup de partenaires se sont mobilisés pour aborder la thématique dans tous les détails. Le samedi, notamment, sera plus destiné aux professionnels, mais les ateliers sont ouverts au grand public. À travers les présentations, nous voulons dire aux professionnels que l'environnement n'est pas forcément une contrainte, ils pourront constater les résultats obtenus en ce qui concerne la qualité de l'eau, la biodiversité et son impact sur les cultures et les animaux. Cette rencontre est aussi un signe d'encouragement car les résultats sont là. Les présenter au grand public montrera que les agriculteurs sont bien conscients des enjeux environnementaux, qu'ils ont pris des mesures positives.
Frédéric Bossé : pour JA49, il paraît évident de parler de l'environnement d'un point de vue positif. Le Festival de la Terre va se dérouler dans une région où les problèmes de qualité de l'eau ont été pointés du doigt il y a quelques années. En 2001, des démarches volontaires et collectives ont été mises en place au niveau du bassin versant de l'Oudon avec des bandes enherbées et des couverts végétaux, ce qui, à l'époque, n'était pas obligatoire. Et ce, afin que la qualité de l'eau s'améliore. On peut donc tenir un discours positif en disant que les contraintes environnementales ont finalement apporté de bonnes choses, car il y a des résultats tangibles.
Par exemple, à quoi servent le bocage ou la biodiversité ?
Le bocage est très présent sur le Segréen et le Festival de la Terre sera l'occasion de montrer ce que ça apporte et tout ce qui se met en place dans le cadre de la filière bois énergie par exemple. Pour ce qui est de la biodiversité, elle est en rapport avec la qualité de l'eau. On verra quelles sont les petites choses qu’il est possible de mettre en place sur les exploitations pour y ramener de la biodiversité sans que cela change complètement les façons de travailler.
C'est une manifestation ouverte à tous ?
Beaucoup de partenaires se sont mobilisés pour aborder la thématique dans tous les détails. Le samedi, notamment, sera plus destiné aux professionnels, mais les ateliers sont ouverts au grand public. À travers les présentations, nous voulons dire aux professionnels que l'environnement n'est pas forcément une contrainte, ils pourront constater les résultats obtenus en ce qui concerne la qualité de l'eau, la biodiversité et son impact sur les cultures et les animaux. Cette rencontre est aussi un signe d'encouragement car les résultats sont là. Les présenter au grand public montrera que les agriculteurs sont bien conscients des enjeux environnementaux, qu'ils ont pris des mesures positives.