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Charolaise
Le Gaec Gaborit perfectionne son élevage grâce à la génétique

La Fédération charolaise des Pays de la Loire a découvert le Gaec Gaborit lors de son assemblée générale, jeudi 24 juin. Visite de l'élevage à St Hilaire du Bois.

Améliorer la génétique du troupeau fait partie intégrante de la conduite de l'élevage des 2 associés du Gaec Gaborit. A Saint Hilaire du Bois, le troupeau de charolaises de Vincent et Benoit Gaborit est inscrit au Herdbook depuis 1986. Un héritage familial puisque les 2 frères ont repris l'exploitation de leurs parents. Leur axe de sélection : « produire des vaches lourdes sans soucis au vêlage avec du potentiel de croissance et qui vieillissent bien », explique Benoit Gaborit, lors de l'assemblée générale de la Fédération charolaise des Pays de la Loire. Des choix partagés par leurs confrères puisque le Gaec commercialise en moyenne une trentaine d'animaux du troupeau à d'autres éleveurs. 10 laitonnes de 10 mois sont vendues ainsi qu' une vingtaine de reproducteurs. « Aujourd'hui, ce sont les veaux de 18 mois qui partent le plus. On vend aussi quelques veaux de 10 mois ». Les associés aimeraient inverser la tendance. « Il n'y a pas de différence de prix entre les veaux de 10 mois et ceux de 18 mois mais ceux qui restent 8 mois de plus sur notre élevage nous coûtent plus cher... »

Diversifier les origines
Pour investir dans la génétique  de la race charolaise, les éleveurs optent pour la coopération avec d'autres éleveurs. Des taureaux sont achetés en commun avec d'autres éleveurs. « C'est le cas d'un de nos 4 taureaux : Odéon. Il appartient aussi au Gaec Aillerie et à Jean-Robert Tijou. » Le Gaec est aussi adhérent de 2 associations d'éleveurs : Charolais évaluation et de l'Ajec (Association des jeunes éleveurs de charolais). « Cela nous permet de diversifier la génétique du troupeau et de varier les origines », précise Benoit Gaborit. Cette stratégie permet aussi de mieux satisfaire les besoins des clients éleveurs. Pour se faire connaître, l'élevage participe aux concours dans l'Ouest de la France.
Un système alimentaire basé sur l'herbe
Côté alimentation, les éleveurs privilégient au maximum le pâturage. Sur les 120 hectares de la ferme, 100 sont consacrés à l'herbe dont 55 hectares en coteaux.
« La mise à l'herbe débute fin mars pour les vaches et les génisses jusqu'à la mi-juillet à cause de nos terres séchantes », explique l'éleveur. En période estivale, les vaches sont complémentées avec du foin au râtelier et de l'enrubannage pour les génisses. En hiver, les vaches sont rentrées le plus tard possible. « Elles peuvent pâturer jusqu'à début décembre avant la mise-bas ». La ration hivernale se constitue de maïs ensilage, de paille et d'un complément de tourteau de soja pour l'équilibre de la ration. Quant à l'engraissement des vaches, il est réalisé avec du maïs ensilage, de l'orge et de l'avoine, du soja et du correcteur.


Un concours interrégional au Mans

La fédération charolaise des Pays de la Loire est en pleine organisation de son concours interrégional charolais. Il se tiendra du 10 au 12 septembre au Mans pendant les 4 jours du Mans. Entre les animaux adultes et les veaux, 140 places sont prévues. « On a du mal à mobiliser », confie Pascal Langevin, président de la Fédération et éleveur sarthois.  En cause, un timing chargé à cette époque pour les éleveurs de charolaises. Les Concours nationaux adultes et veaux et la Vente Nationale aux enchères se dérouleront  les 9 et 10 septembre à Magny-Cours (58). Et 2 jours après les 4 jours du Mans, le Space organise aussi un interrégional de la race...  

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