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AGRICULTURE BIOLOGIQUE
Le marché du bio progresse toujours

La Chambre d’agriculture a organisé une réunion d’information lundi 27 février, à Angers.

Jean-Luc Denis, producteur au Plessis-Macé et trésorier de Biolait.
Jean-Luc Denis, producteur au Plessis-Macé et trésorier de Biolait.
© AA

“On peut être raisonnablement optimiste pour la filière lait bio”, a dit Jean-Luc Denis, trésorier de Biolait, lors de la réunion d’information annuelle de la Chambre d’agriculture. Alors que la croissance en lait conventionnel est ralentie, le marché bio résiste jusqu’ici à la crise, avec une croissance de 10 % par an sur le lait UHT, principal débouché et une diversification de la gamme (beurre, yaourts, crème), porteuse de valeur ajoutée. “Nous sommes confiants, les gens achètent de plus en plus de produits bio, qu’ils substituent aux achats de produits conventionnels”, souligne Jean-Luc Denis. Où en est la production ? Est-ce le bon moment pour convertir son exploitation ? Le déficit de 100 millions de litres de lait bio en France est en passe d’être comblé, par les nombreuses conversions en cours. “En 2012, nous devrions atteindre l’équilibre”, explique le responsable professionnel. Chez Biolait, qui représente 26 % de la collecte hexagonale, une pause a été faite pendant six mois dans les conversions. Mais les cessations d’activité des plus anciens producteurs devraient amener prochainement l’entreprise à “poursuivre les conversions”. Les prix payés à la production se maintiennent depuis 2010, avec un différentiel de 100 euros/1 000 litres par rapport au conventionnel. Des perspectives encourageantes, “à condition que les exploitations converties disposent d’un maximum d’autonomie alimentaire”, ont souligné Jean-Luc Denis et Yves Beaupère, président du pôle régional bio. Perspectives également intéressantes en viande bovine. Dans un marché global de la viande en baisse, le bio poursuit son ascension. Les ventes sont crû de 11 % en 1010, et la progression est du même ordre en 2011. “La viande bio vient prendre la place du standard. Les consommateurs sont sensibles aux aspects environnement et santé”, explique Caroline Voland, responsable des achats chez Unebio. La bio se développe en Pays de la Loire dans toutes productions animales et végétales, notamment en viticulture. La demande reste toujours forte en grandes cultures, demande liée en partie aux conversions en élevage. En aviculture, l’obligation de lien au sol, dont l’application est prévue à la fin 2012 risque toutefois de limiter la progression de la production, craignent les producteurs.

S.H.
Lire aussi l’interview de Christian Huet, responsable de la commission bio de la FDSEA, en page 2 du Journal l'Anjou Agricole du 2 mars 2012.
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