Aller au contenu principal

Le marché du lait bio saturé en Allemagne

En Allemagne, les laiteries sont saturées de lait bio.

La moitié du lait bio allemand est produite en Bavière.
La moitié du lait bio allemand est produite en Bavière.
© F.Mechekour

Selon Bioland, elles n’acceptent qu’exceptionnellement de nouveaux reconvertis au bio, et le nombre de livreurs de lait bio devrait rester stable pour les prochains mois, même si la liste d’attente des exploitations qui voudraient se reconvertir est très longue. Certes, les ventes de lait bio ont nettement progressé de 11 à 12 % l’an dernier mais la production a augmenté beaucoup plus vite de 17 %. La moitié du lait bio est produite en Bavière où des producteurs restent « en rade », surtout ceux qui se sont lancés en bio sans contrat ferme, et qui sont tout heureux qu’une une laiterie reprenne leur lait à prix cassé.

Il faut chercher les causes de cette évolution dans la crise laitière de 2015/2016, quand le litre de lait courant valait 23,4 cts et le lait bio 48 cts. Une vague de reconversion au bio s’en est suivie, alimentée en plus par une augmentation de la prime de reconversion.

 

Idem en Suède

Même constat en Suède où le plus grand producteur de lait bio, Vadsbo Mjölk, retourne au conventionnel. Aussi bien Skanemejerier son actuel acheteur, que Arla un acheteur potentiel de son lait, n’ont pas ou plus besoin des 12 millions de kg de lait bio que Vadsbo produit. Ainsi, Vadsbo qui a fourni du lait bio pendant trois ans à Skanemejerier vient de lui dénoncer son contrat. Lars Svensson le patron de Vadsbo Mjölk a déclaré dans les médias suédois qu’il avait décidé de rejoindre Arla, mais que ce groupe a déjà assez de bio, n’a pas besoin de volumes nouveaux et donc qu’il allait lui fournir du lait conventionnel. Avec ce changement son volume annuel de production de lait devrait augmenter de 10 %.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois