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Interview
Le Min d’Angers-Vivy fête ses 50 ans

Daniel Decamps, directeur de la Sominval, société pour l’exploitation du Min du Val de Loire.

Daniel Decamps.
Daniel Decamps.
© AA

Le Min fêtera ses cinquante ans jeudi 10 juin, au cours d’une porte ouverte destinée aux professionnels (sur invitation), et le 18 juin, à Vivy, avec des producteurs. Pourquoi avez-vous choisi de marquer cet anniversaire ?
Daniel Decamps :
Nous voulons, à travers un événement festif, valoriser le travail de nos opérateurs et nous cherchons à capter de nouveaux clients. Les acheteurs, qu’ils soient restau-rateurs, responsables de restauration collective, détaillants, commerçants non-sédentaires… sont aujourd’hui environ 1 600, nous visons le chiffre de 2 000. Il est important de nous faire connaître. Le Min marche bien, mais nous ne voulons pas “ronronner”. Nous souhaitons montrer que nous existons, et que les Min et marchés de gros ont leur place à côté des supermarchés et de la vente directe. Nous accompagnons d’ailleurs le développement de la vente directe puisque nous accueillerons en septembre ou octobre, au Min d’Angers, un magasin de producteurs qui s’appellera “d’Anjou et d’ailleurs”, et commercialisera des produits du terroir et d’autres issus du commerce équitable.

Quelle place occupe le Min dans la hiérarchie des marchés d’intérêt nationaux français ?
On compte 19 marchés de gros et Min inscrits à la Fédération française. Celui de Rungis est résolument à part puisqu’il a un chiffre d’affaires quasiment égal à ceux des 18 autres. Parmi ces 18, le Min du Val de Loire se situe en milieu de classement. Il arrive en 6e ou 7e position en termes de tonnage, en 9e position si l’on prend en compte le chiffre d’affaires. Alors qu’en 2008, excellente année, l’activité avait augmenté de 8 %, en 2009, la crise a engendré une baisse de l’activité à Angers et Vivy, moins forte toutefois qu’au niveau national. Nous avons perdu 6 % des emplois et l’activité a beaucoup chuté dans le domaine de la logistique. À Vivy, on a observé un tassement du nombre des producteurs, les départs en retraite n’étant souvent pas remplacés.

La concession avec la Ville d’Angers cessera en 2026, ce qui implique, à terme, un déménagement du Min situé quartier Saint-Serge. Quelavenir est envisagé ?
Le principe de conserver un Min demain est validé. Nous devons maintenant trouver un terrain (le Min d’Angers s’étend sur 11,5 hectares) et l’inscrire dans les documents d’urbanisme. Deux ou trois possibilités existent, mais rien n’est tranché à ce jour. Le Min doit répondre à certains critères : il devra se situer à un quart d’heure ou vingt minutes maximum du centre-ville. Plus on s’éloigne, plus on augmente le coût de l’approvisionnement et plus on va à
l’encontre des objectifs de ville “durable” d’Angers. On devra aussi se situer près d’un nœud routier, voire d’une desserte ferroviaire. Il faudra également un périmètre de protection du Min vis-à-vis de la concurrence.

Propos recueillis par S.H.

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