Le ministre Stéphane Le Foll au Sival
Stéphane Le Foll s'est rendu au Sival, jeudi 15 janvier, en fin de matinée. Une visite sur une note optimiste.
“Le choix fait cette année par le salon du thème du biocontrôle est un beau message envoyé à la société toute entière”, déclaré Stéphane Le Foll après s'être arrêté sur les stands de plusieurs entreprises spécialisées dans ce domaine. “Ces PME françaises que j'ai rencontrées, je souhaite les voir devenir de grandes industries”, a-t-il souligné.
Alors qu'une conférence sur le plan Ecophyto se déroulait en même temps au Sival, en présence du député Dominique Potier (auteur du rapport sur Ecophyto 1), Stéphane le Foll a évoqué aussi la diminution de l'usage des produits phytosanitaires. Il voit dans le biocontrôle mais aussi dans l'agroéquipement, des voies pour parvenir aux objectifs fixés. “Pour les produits foliaires, aujourd'hui 40 à 45 % des produits aspergés seulement se retrouvent sur la feuille. Grâce à du matériel performant, comme les buses antidérives, on peut réaliser des économies d'intrants importantes", a-t-il affirmé.
Et de trois ?
C'est la deuxième fois que Stéphane Le Foll vient au Sival d'Angers. Après une visite d'inauguration lors de l'édition 2013, le ministre de l'Agriculture est venu rencontre les exposants et les acteurs des filières végétales, jeudi en fin de matinée, avant de se rendre au lycée du Fresne. Et Bruno Dupont, président du Sival, annonce d'ores et déjà une nouvelle visite du ministre “pour les 30 ans du salon, en 2016”.
La FDSEA de Maine-et-Loire rencontre le ministre de l'Agriculture
Très sollicité par les professionnels du végétal lors de sa visite rapide du salon (une heure et demi environ), le ministre a été interpellé par les représentants nationaux des producteurs de fruits et de légumes sur la situation économique de la filière et sur la mise en place du compte pénibilité.
Il a aussi rencontré la FDSEA de Maine-et-Loire, sur deux sujets principalement. D'abord, la future mise en place de la Trame verte et bleue. Les professionnels déplorent que “les administrations départementales n'aient pas été associées aux travaux”. Sur la carte de la Dreal, “30 % du territoire est concerné par ces trames”, a expliqué Jean-Marc Lézé, président de la FDSEA. “Nous ne sommes pas contre la biodiversité, mais on craint une sanctuarisation de ces espaces”, a souligné Christiane Lambert, vice-présidente de la FDSEA et de la FNSEA.
Deuxième sujet évoqué, celui d'Ecophyto sur lequel les élus FDSEA s'opposent à une approche uniquement “par le volume”. Ils ont aussi rappelé au ministre la problématique des usages mineurs.