Aller au contenu principal

Le paysagiste devient éleveur

David Bouancheau et toute sa famille ont tout plaqué pour s’installer à Torfou. à la ferme Brin de laine, Brin de paille, le jeune agriculteur y élève des moutons pour la viande d’agneaux, des alpagas et des chèvres pour leur laine.

A Torfou, 20 alpagas pâturent au lieu-dit la Pouponnière neuve. Ils sont élevés pour leur laine. Comme la ferme ne souhaite pas teindre la laine d’alpagas, l’éleveur David Bouancheau prend soin à avoir des animaux de couleurs différentes.
A Torfou, 20 alpagas pâturent au lieu-dit la Pouponnière neuve. Ils sont élevés pour leur laine. Comme la ferme ne souhaite pas teindre la laine d’alpagas, l’éleveur David Bouancheau prend soin à avoir des animaux de couleurs différentes.
© AA

« Avec ma épouse, on a toujours rêvé d’ouvrir une ferme pédagogique », explique l’éleveur
David Bouancheau, installé depuis 11 mois à Torfou. Certes, il y a l’envie. Mais il faut oser passer le cap. David Bouancheau et toute sa famille l’ont fait. Ils ont quitté la Vendée pour reprendre l’exploitation agricole de Brigitte et Denis Durand. « C’est un projet de famille », souligne l’agriculteur. Aujourd’hui, sur 29 hectares, il élève des moutons, des alpages et des chèvres. Et le couple tient 4 chambres d’hôtes et une ferme pédagogique.

3 formations en 1 an
De formation paysagiste, « je travaillais comme cadre dans une boîte de création de jardin. je faisais de la gestion, du management. Je ne m’y retrouvais plus. » A 39 ans, il a négocié une rupture conventionnelle et a décidé de changer de vie. « Avec Pascale, nous avons sillonné la France pour visiter des exploitations agricoles. Voir ce que l’on voulait faire... » Leur projet se tourne alors vers la ferme de Brigitte et Denis Durand. « Ils souhaitaient céder leur ferme. Elle correspondait parfaitement à nos aspirations. »
Etre agriculteur ne s’improvise pas. « Avec mes études en paysagisme, j’aurais pu m’installer tout de suite, mais je n’y connaissais rien. » En septembre 2017, l’ancien cadre reprend ses études. 3 formations du même front : un CS ovin à la Roche-sur-Yon, une formation en transformation fromagère à Aurillac et un parcours à l’installation avec la Chambre d’agriculture d’Angers. « Je faisais mon CS en alternance sur l’exploitation. » Une bonne immersion pour son futur métier d’éleveur. « Je me suis installé officiellement en septembre 2018. »

Créer un temps plein sur la ferme
La ferme vit autour de nombreuses activités. La principale ? Les moutons. 350 agneaux sont vendus par an pour leur viande. Soit 35 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ensuite, ce sont les chambres d’hôtes. « Nous pouvons héberger 14 personnes en tout. Cette grande capacité d’accueil nous permet d’accueillir pour des réunions de famille. » Située près du Puy du fou, en juillet et en août, la ferme attire aussi les touristes.
Autre activité, des plus originales : la vente d’alpagas et la production de laine d’alpagas et de chèvres angoras. « Nous avons 20 alpagas. Certains sont vendus à des particuliers. Sinon, les alpagas comme les chèvres  sont élevés pour leur laine. » Les premiers sont tondus une fois par an. Les autres 2 fois par an.
L’activité de ferme pédagogique ne représente aujourd’hui que 10 % du chiffre d’affaires de l’exploitation. « C’est l’une des activités que nous souhaiterions développer avec celle des chambres d’hôtes. L’objectif étant que Pascale s’installe avec moi. » Enseignante, Pascale Bouancheau reprendra à temps partiel à la rentrée 2019. « Nous espérons que d’ici 5 ans, elle soit à temps plein sur la ferme. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois