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Dégâts gibier
Le permis de chasse pour les agriculteurs

À l’initiative de la FDSEA, 85 exploitants passent leur permis de chasse.

La première demi-journée de l’épreuve du permis s’est déroulée à Bouchemaine.
La première demi-journée de l’épreuve du permis s’est déroulée à Bouchemaine.
© AA

À l’automne dernier, la FDSEA rencontrait la Fédération des chasseurs afin de mettre en place une session du permis de chasse réunissant exclusivement des agriculteurs. Et c’est un franc succès car 85 agriculteurs étaient présents le 5 janvier à Bouchemaine pour la première demi-journée de l’épreuve du permis.Jean-Marc Lézé, nouveau président de la FDSEA, était présent pour accueillir les futurs chasseurs et souligner l’importance de la concertation locale entre agriculteurs et chasseurs afin de pouvoir intervenir efficacement dans les secteurs où des dégâts sont constatés. Depuis quelques années, les dégâts sur les cultures ont en effet explosé dans le Maine-et-Loire avec pour cause principale la prolifération des sangliers. Mais ce ne sont pas les seuls responsables de la situation avec par exemple des problèmes récurrents de pigeons ramiers ou de corbeaux dans les cultures. De moins en moins d’agriculteurs chasseursPour certains agriculteurs, passer le permis c’est surtout un moyen de tirer les animaux nuisibles quand ils envahissent leurs parcelles. Pour d’autres qui souhaitaient passer le permis depuis longtemps, c’était l’occasion de franchir le pas.  Car même si les effectifs des chasseurs sont globalement stables, on constate que les agriculteurs sont de moins en moins nombreux à chasser. Et cela pose des problèmes quand il y a des dégâts, comme le souligne Jacky Terrien, responsable de la section Dégâts de gibier : “Les chasseurs voient la chasse essentiellement comme un loisir alors que pour les agriculteurs, c’est aussi un moyen de lutter contre les dégâts sur les cultures”.Reste maintenant aux agriculteurs à passer l’examen théorique puis l’examen pratique afin de décrocher le précieux sésame.

Damien Boussiron
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