Pac
Le poids du budget agricole bien accepté par 58 % des Européens
Pac
Une enquête Eurobaromètre a été réalisée en fin d’année 2006.
Près de 6 Européens sur 10 (58 %) estiment que la part du budget communautaire affectée à la Pac, soit près de 40 % actuellement, devrait demeurer inchangée ou augmenter dans les années à venir, seulement 17 % souhaitant la voir diminuer, selon un sondage publié le 29 mars par la Commission européenne. De même, près de 9 personnes interrogées sur 10 (88 %) sont d’avis que l’agriculture et les zones rurales sont des sujets essentiels pour l’avenir de l’Europe.
Réalisée entre le 17 novembre et le 19 décembre 2006 pour le compte de la direction générale de l’agriculture de la Commission, l’enquête Eurobaromètre (près de 1 000 entretiens individuels dans l’UE à 25) montre aussi que 49 % des Européens jugent positivement le fait d’accorder un soutien plus important au développement rural et d’octroyer des paiements directs aux agriculteurs plutôt que subventionner leurs produits, contre à peine 11 % qui sont de l’avis contraire.
Le principe de conditionnalité réaffirmé
Concrètement, selon les personnes interrogées, l’UE devrait, dans le cadre de sa politique agricole, donner la priorité aux objectifs suivants :
– veiller à ce que les produits alimentaires mis sur le marché par les agriculteurs soient sains et sûrs (41 %),
– veiller à ce que les agriculteurs (37 %) et les consommateurs
(35 %) bénéficient d’un traitement équitable sur le marché,
– veiller au respect de l’environnement (33 %) et du bien-être des animaux d’élevage (27 %).
Présentant à la presse le rapport de la Commission sur la conditionnalité des aides directes, le 29 mars à Bruxelles, Mariann Fischer Boel, la commissaire européenne à l’agriculture, s’est prévalue de ce sondage en relevant que « plus de 80 % soutiennent l’idée de réduire les paiements » si les exploitants ne respectent pas certaines normes.
Conditionnalité : la Commission doit être « plus audacieuse»
Ce rapport a été bien accueilli par les organisations professionnelles et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca), celles-ci soulignant toutefois qu’« il ne s’agit que d’une première étape » et qu’« il reste encore beaucoup à faire ». Selon elles, « les coûts administratifs inutiles liés à la conditionnalité peuvent encore davantage être réduits, sans que les normes ne soient revues à la baisse ».
« La Commission devrait être plus audacieuse dans ses tentatives de rationaliser la conditionnalité », estime le Copa-Cogeca, ajoutant, à titre d’exemple, que « des mesures telles qu’une notification préalable et raisonnable en cas d’inspection sont essentielles pour mettre la conditionnalité sur un même pied que d’autres contrôles, comme l’audit financier ».
En la matière, la Commission compte introduire la possibilité d’une notification préalable des contrôles jusqu’à quatorze jours auparavant, à condition que cela ne compromette pas leur objectif. Les contrôles portant sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires, sur la santé et le bien-être des animaux ainsi que sur l’identification et l’enregistrement des animaux resteront toutefois inopinés. De plus, les contrôles pourront porter sur la moitié des parcelles uniquement, plutôt que sur la totalité de l’exploitation.
Réalisée entre le 17 novembre et le 19 décembre 2006 pour le compte de la direction générale de l’agriculture de la Commission, l’enquête Eurobaromètre (près de 1 000 entretiens individuels dans l’UE à 25) montre aussi que 49 % des Européens jugent positivement le fait d’accorder un soutien plus important au développement rural et d’octroyer des paiements directs aux agriculteurs plutôt que subventionner leurs produits, contre à peine 11 % qui sont de l’avis contraire.
Le principe de conditionnalité réaffirmé
Concrètement, selon les personnes interrogées, l’UE devrait, dans le cadre de sa politique agricole, donner la priorité aux objectifs suivants :
– veiller à ce que les produits alimentaires mis sur le marché par les agriculteurs soient sains et sûrs (41 %),
– veiller à ce que les agriculteurs (37 %) et les consommateurs
(35 %) bénéficient d’un traitement équitable sur le marché,
– veiller au respect de l’environnement (33 %) et du bien-être des animaux d’élevage (27 %).
Présentant à la presse le rapport de la Commission sur la conditionnalité des aides directes, le 29 mars à Bruxelles, Mariann Fischer Boel, la commissaire européenne à l’agriculture, s’est prévalue de ce sondage en relevant que « plus de 80 % soutiennent l’idée de réduire les paiements » si les exploitants ne respectent pas certaines normes.
Conditionnalité : la Commission doit être « plus audacieuse»
Ce rapport a été bien accueilli par les organisations professionnelles et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca), celles-ci soulignant toutefois qu’« il ne s’agit que d’une première étape » et qu’« il reste encore beaucoup à faire ». Selon elles, « les coûts administratifs inutiles liés à la conditionnalité peuvent encore davantage être réduits, sans que les normes ne soient revues à la baisse ».
« La Commission devrait être plus audacieuse dans ses tentatives de rationaliser la conditionnalité », estime le Copa-Cogeca, ajoutant, à titre d’exemple, que « des mesures telles qu’une notification préalable et raisonnable en cas d’inspection sont essentielles pour mettre la conditionnalité sur un même pied que d’autres contrôles, comme l’audit financier ».
En la matière, la Commission compte introduire la possibilité d’une notification préalable des contrôles jusqu’à quatorze jours auparavant, à condition que cela ne compromette pas leur objectif. Les contrôles portant sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires, sur la santé et le bien-être des animaux ainsi que sur l’identification et l’enregistrement des animaux resteront toutefois inopinés. De plus, les contrôles pourront porter sur la moitié des parcelles uniquement, plutôt que sur la totalité de l’exploitation.
Agra presse
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