Chasse
Le Préfet met la pression sur le sanglier
Le Préfet a réuni le 27 septembre les représentants agricoles et des chasseurs pour faire le point sur le dossier dégâts de gibier, avec en point de mire la révision du schéma départemental de gestion cynégétique.
Le Préfet a réuni le 27 septembre les représentants agricoles et des chasseurs pour faire le point sur le dossier dégâts de gibier, avec en point de mire la révision du schéma départemental de gestion cynégétique.
L’hiver dernier ce sont 6 583 sangliers qui ont été prélevés dans le Maine-et-Loire, avec des dégâts aux cultures toujours aussi nombreux. Face à cette situation, le Préfet Pierre Ory a tenu à rappeler les consignes données aux louvetiers :
« une battue administrative c’est fait pour prélever, il ne doit donc pas y avoir de consignes de tir ». Environ 600 battues sont organisées tous les ans dont un tiers concerne des sangliers.
Révision du schéma cynégétique
Autre enjeu avec la révision en 2022 du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. Ce schéma a, entre autres, pour objectifs de gérer les plans de chasse, les plans de gestion des espèces ou encore l’agrainage.
La profession agricole sera particulièrement attentive à ce dernier point, tandis que le Préfet a proposé d’introduire une partie consacrée à la gestion des « points noirs ».
« Boite à outils » sangliers
Concernant l’indemnisation des dégâts, un accord national est en cours de discussion entre agriculteurs et chasseurs afin de simplifier le dispositif actuel. Cet accord a aussi pour finalité de baisser les dégâts causés par les sangliers dans les années à venir. Pour cela une « boite à outils sangliers » doit voir le jour avec un arsenal de mesures destinées à
« mettre un coup d’arrêt à la croissance des dégâts de gibier ».
Des mesures que Sylvain Piet, responsable du dossier dégâts de gibier à la FDSEA, pousse depuis plusieurs années : « il faut que l’on innove pour baisser les populations : tirs de nuit, piégeages, drones pour estimer les dégâts, caméras thermiques, arrêt des consignes de tir… Il ne faut rien s’interdire car sinon on va se faire déborder ».
L’objectif est partagé, les fusils sont prêts, reste désormais à mettre la pression sur les sangliers.
Le Préfet a rappelé l’importance de déclarer tous les dégâts, même les plus petits, alors que la liste des Esod (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts) va être révisée en 2022. Sans ces déclarations, certaines espèces pourraient ne plus être chassables.
La déclaration de dégâts, simplifiée, est désormais à faire en ligne sur le site de la fédération des chasseurs chasse49.fr
(rubrique déclaration Esod)