Robotisation
Le robot qui aide à gérer la repro grâce à l’analyse de progestérone
Le Gaec du Fléchet, à Avrillé, a investi dans un robot équipé d’une fonctionnalité d’analyse de la progestérone. Un vrai plus pour l’élevage.
Le Gaec du Fléchet, à Avrillé, a investi dans un robot équipé d’une fonctionnalité d’analyse de la progestérone. Un vrai plus pour l’élevage.
En décembre dernier, les frères Frédéric et Laurent Vincent, du Gaec du Fléchet, ont modernisé leur exploitation, avec un passage d’une salle de traite 2X5 en simple équipement à un robot Delaval. Un investissement global de 200 000 euros. L’enveloppe comprenait aussi des ventilateurs pour améliorer l’ambiance bâtiment dans la stabulation en aire paillée, ainsi que des racleurs électriques à cordes.
Des investissements qui viennent à point nommé pour améliorer les conditions de travail des deux associés, installés il y a une quinzaine d’années. « Nous avions entre 50 et 60 vaches à traire. La traite devenait difficile physiquement pour mon frère et moi-même. Le robot est la solution pour maintenir la production laitière sur la ferme », résume Frédéric Vincent.
Le robot est la solution pour maintenir la production laitière sur la ferme
L’adaptation des animaux s’est faite facilement. Sur ce robot nouvelle génération, les trayons sont en effet repérés par caméra 3D, ce qui permet de gagner du temps de branchement. Le robot est aussi équipé de caméras de surveillance, et de différentes options : analyse de cellules, pulvérisateur pour la désinfection des pattes arrière et analyse de la progestérone. « L’analyse de la progestérone, c’est un vrai atout, souligne Frédéric Vincent. Cette option fait passer notre robot, qui est un V300, en V310 ». Le robot est programmé par l’agriculteur pour réaliser des analyses de lait à 30 jours après le vêlage, toutes les 4 à 5 traites, de manière à détecter si la vache est cyclée. Les chaleurs sont détectées avec une grande précision, à l’heure près, ce qui permet d’optimiser les chances de réussites d’IA. Et lorsque l’insémination est réalisée, des analyses sont enclenchées tous les 2 à 3 jours pour vérifier si la vache est gestante. « Cela fait des économies d’échographies ! Et d’une manière générale, nous sommes plus réactifs dans notre gestion de la repro », apprécie Frédéric Vincent.
S.H.