Aller au contenu principal

Nitrates
Le tribunal rejette la requête, la FDSEA fait appel

Le recours contre la délimitation de la nouvelle zone vulnérable rejeté.

Les zones vulnérables désignées fin 2012 sont toujours effectives. Soit 73 nouvelles communes sont classées zones vulnérables dans le département.
Les zones vulnérables désignées fin 2012 sont toujours effectives. Soit 73 nouvelles communes sont classées zones vulnérables dans le département.
© AA

La FDSEA et les JA de Maine-et-Loire, la FNSEA et plusieurs FDSEA du bassin Loire-Bretagne ont déposé un recours le 22 février 2013 au tribunal administratif d’Orléans, pour demander l’annulation de la délimitation des zones vulnérables. Sur le bassin Loire-Bretagne, 434 nouvelles communes (dont 73 en Maine-et-Loire) ont été classées en zone vulnérable aux nitrates fin 2012.

Le tribunal administratif a rejeté cette requête, sur le fond, considérant que la décision du Préfet coordonnateur de bassin est conforme à la réglementation, et que les arguments du réseau FNSEA sont insuffisants pour la faire tomber.

Pour Jean-Marc Lézé, président de la FDSEA, “ce nouveau zonage repose sur des arguments scientifiques insuffisamment fondés. Nous avons donc décidé, avec la FNSEA, de faire appel”. Pour rappel, le flux de nitrates à l’estuaire de la Loire s’est stabilisé ces dernières années. L’extension est due au durcissement par l’administration des méthodes d’évaluation. Ce classement engendre d’importantes conséquences tant en termes économiques que de lourdeurs administratives : les agriculteurs concernés doivent, depuis octobre 2013, respecter les mesures du programme d’actions nitrates.

La procédure d’appel n’a pour l’instant pas de conséquence sur le zonage : les zones vulnérables désignées fin 2012 (voir carte) sont toujours effectives.

Des recours similaires ont été déposés dans les autres bassins en France, les tribunaux ne se sont pas encore prononcés.

 

Marie Calmejane

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois