Agriculture de conservation
L'effet désherbant d'un couvert de sorgho et féverole
En janvier, l'Anjou agricole s'est intéressé à l'essai d'Olivier Marolleau, qui implante un double couvert de sorgho et féverole. Qu'en est-il 5 mois après ?





Retour à l'été dernier. Olivier Marolleau, éleveur à Lys-Haut-Layon (Le Voide) avait implanté un sorgho derrière une orge. À l'automne, il a semé de la féverole par-dessus. Des cultures destinées à "donner du carburant au sol", pour faire augmenter le taux de matière organique. Que constate-t-on au printemps ? La féverole s'est développée de manière hétérogène sur la parcelle de 2,20 ha dédiée à l'essai : "elle s'est bien développée sur les pourtours du champ, mais au milieu, où il y a une zone d'argile, c'est moins bien, résume l'agriculteur. Sur les deux- tiers du champ, la féverole n'est pas assez puissante. Elle ne donnera que dans les 2 t de MS/ha au total, alors qu'on pourrait potentiellement arriver à 7 à 8 t de Ms/ha". Mais il devrait être assez facile de rectifier le tir lors d'un prochain essai, estime-t-il. Le semis s'est fait au 20 novembre : "pour une féverole à graine, c'est bien. Mais pour un couvert, c'est trop tard.